Le Premier ministre gabonais Paul Biyoghe Mba a donné lundi sa démission au président Ali Bongo Ondimba, comme le veut la Constitution, après la proclamation samedi des résultats des législatives qui ont vu une victoire écrasante de leur parti, a-t-il annoncé à la télévision. « Je suis allé remettre la démission du gouvernement au chef de l’Etat. La Cour (constitutionnelle) a proclamé les (résultats des) législatives du 17 décembre et conformément aux dispositions de la Constitution les fonctions du gouvernement cessent à partir de la proclamation de ces résultats », a-t-il déclaré à la sortie de son audience avec le président de la République, qui peut choisir de le reconduire ou non.
« On ne peut pas tout faire en un jour, On ne peut faire en un jour ce qui a été conçu pour être réalisé en 7 ans (durée du mandat présidentiel d’Ali Bongo) », a-t-il souligné en plaidant sa cause.
« Je pense en toute honnêteté que ce programme de l’émergence est en train d’être mis en oeuvre de manière profonde de manière positive, comme le souhaite le chef de l’Etat (pour que) à l’horizon 2025 notre pays soit un pays émergent. Nous en avons les moyens, nous en avons les capacités. Nous en avons la volonté, la conviction », a-t-il conclu.
Depuis des semaines dans l’attente des résultats officiels et de la démission du Premier ministre prévue par la Constitution, observateurs et journalistes s’interrogent pour savoir si le président reconduira le Premier ministre en poste depuis juillet 2009.
Samedi, la Cour a validé la victoire écrasante de la majorité qui obtient plus de 100 sièges sur 120 dans l’attente des résultats de six circonscriptions dont le résultat a été invalidé.
M. Biyoghe Mba peut s’appuyer sur cette victoire éclatante victoire aux législatives ainsi que sur l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations, dont la finale s’est joué dimanche, qui a été un succès. De nombreux observateurs estiment qu’il sera reconduit à son poste.
Toutefois, de nombreux noms circulent dans les couloirs du Palais présidentiel et des ministères pour lui succéder.
Les plus cités sont ceux de Leon Nzouba, actuel ministre de l’Equipement, de Julien Nkoghe Bekalé, ministre des Transports ou de Magloire Ngambia, ministre de l’Economie. D’autres observateurs estiment que le président peut aussi nommer « un homme neuf ».
« On ne peut pas tout faire en un jour, On ne peut faire en un jour ce qui a été conçu pour être réalisé en 7 ans (durée du mandat présidentiel d’Ali Bongo) », a-t-il souligné en plaidant sa cause.
« Je pense en toute honnêteté que ce programme de l’émergence est en train d’être mis en oeuvre de manière profonde de manière positive, comme le souhaite le chef de l’Etat (pour que) à l’horizon 2025 notre pays soit un pays émergent. Nous en avons les moyens, nous en avons les capacités. Nous en avons la volonté, la conviction », a-t-il conclu.
Depuis des semaines dans l’attente des résultats officiels et de la démission du Premier ministre prévue par la Constitution, observateurs et journalistes s’interrogent pour savoir si le président reconduira le Premier ministre en poste depuis juillet 2009.
Samedi, la Cour a validé la victoire écrasante de la majorité qui obtient plus de 100 sièges sur 120 dans l’attente des résultats de six circonscriptions dont le résultat a été invalidé.
M. Biyoghe Mba peut s’appuyer sur cette victoire éclatante victoire aux législatives ainsi que sur l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations, dont la finale s’est joué dimanche, qui a été un succès. De nombreux observateurs estiment qu’il sera reconduit à son poste.
Toutefois, de nombreux noms circulent dans les couloirs du Palais présidentiel et des ministères pour lui succéder.
Les plus cités sont ceux de Leon Nzouba, actuel ministre de l’Equipement, de Julien Nkoghe Bekalé, ministre des Transports ou de Magloire Ngambia, ministre de l’Economie. D’autres observateurs estiment que le président peut aussi nommer « un homme neuf ».
AFP