Un des partis au pouvoir en Algérie a décidé dimanche de se retirer de l’allliance présidentielle à quelques mois de élections législatives où il espère bénéficier de l’effet du Printemps arabe, a rapporté l’agence APS. Cette mesure du Mouvement de la société pour la paix (MSP-islamiste) devrait se traduire logiquement par le retrait des ministres de ce parti islamique et un remaniement gouvernemental.
Le MSP a pris sa décision lors de la réunion de son Madjlis Echoura (conseil consultatif) entamée vendredi, selon l’agence APS.
Le parti, le plus petit partenaire de la coalition, n’avait pas publié immédiatement de déclaration sur son retrait.
Outre le MSP, l’alliance présidentielle créée en 2004 pour soutenir le président Abdelaziz Bouteflika regroupe le Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND) du Premier ministre Ahmed Ouyahia.
Le MSP détient quatre portefeuilles ministériels sur 38 dans le gouvernement dominé par le FLN et le RND. Il compte 51 députés sur 389.
Vendredi, au début de la réunion de son parti, Bouguerra Soltani, le chef de file du MSP qui avait soutenu en 2008 M. Bouteflika pour un 3e mandat, avait déclaré « que l’année 2012 serait l’année de la concurrence et non l’année de l’alliance ».
Des législatives sont prévues au printemps en Algérie, à une date qui reste à fixer.
Des dissensions sont apparues au cours des derniers mois au sein des partis au pouvoir sur le vote de réformes. Le MSP avait créé la surprise en votant contre.
M. Soltani avait expliqué le désaccord en déclarant vendredi que « les lois votées dans le cadre des réformes ont été vidées de leur contenu, principalement sur les libertés, la transparence et l’ouverture politique et de la presse », selon l’agence APS.
Le Mouvement a besoin de « se libérer du double langage », a-t-il ajouté.
Ces réformes avaient été annoncées par M. Bouteflika en avril dans un discours à la nation en réponse à une vague de protestation et d’émeutes dans le pays, dans la foulée du Printemps arabe.
Mais elles ont été critiquées par des députés comme aboutissant de fait à un plus grand contrôle sur l’opposition.
En prenant ses distances, le MSP, longtemps associé au pouvoir, cherche visiblement à se positionner dans la perspective des législatives. Les islamistes ont été les principaux bénéficiaires des élections en Egypte, Tunisie et au Maroc qui ont suivi le Printemps arabe.
Le patron du MSP, Bouguerra Soltani, est, lui, convaincu, d’un prochain raz-de marée islamiste en Algérie: ses « ikhwane » (« frères » en arabe) « triompheront aux prochaines élections », a-t-il affirmé à plusieurs reprises.
Pour s’assurer que le vainqueur des élections puisse réellement diriger le pays, M. Soltani a appelé mercredi à une coalition pour établir un régime parlementaire.
Le MSP a pris sa décision lors de la réunion de son Madjlis Echoura (conseil consultatif) entamée vendredi, selon l’agence APS.
Le parti, le plus petit partenaire de la coalition, n’avait pas publié immédiatement de déclaration sur son retrait.
Outre le MSP, l’alliance présidentielle créée en 2004 pour soutenir le président Abdelaziz Bouteflika regroupe le Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND) du Premier ministre Ahmed Ouyahia.
Le MSP détient quatre portefeuilles ministériels sur 38 dans le gouvernement dominé par le FLN et le RND. Il compte 51 députés sur 389.
Vendredi, au début de la réunion de son parti, Bouguerra Soltani, le chef de file du MSP qui avait soutenu en 2008 M. Bouteflika pour un 3e mandat, avait déclaré « que l’année 2012 serait l’année de la concurrence et non l’année de l’alliance ».
Des législatives sont prévues au printemps en Algérie, à une date qui reste à fixer.
Des dissensions sont apparues au cours des derniers mois au sein des partis au pouvoir sur le vote de réformes. Le MSP avait créé la surprise en votant contre.
M. Soltani avait expliqué le désaccord en déclarant vendredi que « les lois votées dans le cadre des réformes ont été vidées de leur contenu, principalement sur les libertés, la transparence et l’ouverture politique et de la presse », selon l’agence APS.
Le Mouvement a besoin de « se libérer du double langage », a-t-il ajouté.
Ces réformes avaient été annoncées par M. Bouteflika en avril dans un discours à la nation en réponse à une vague de protestation et d’émeutes dans le pays, dans la foulée du Printemps arabe.
Mais elles ont été critiquées par des députés comme aboutissant de fait à un plus grand contrôle sur l’opposition.
En prenant ses distances, le MSP, longtemps associé au pouvoir, cherche visiblement à se positionner dans la perspective des législatives. Les islamistes ont été les principaux bénéficiaires des élections en Egypte, Tunisie et au Maroc qui ont suivi le Printemps arabe.
Le patron du MSP, Bouguerra Soltani, est, lui, convaincu, d’un prochain raz-de marée islamiste en Algérie: ses « ikhwane » (« frères » en arabe) « triompheront aux prochaines élections », a-t-il affirmé à plusieurs reprises.
Pour s’assurer que le vainqueur des élections puisse réellement diriger le pays, M. Soltani a appelé mercredi à une coalition pour établir un régime parlementaire.
AFP