Le Cameroun a pris mercredi la pleine possession de la souveraineté de la péninsule de Bakassi, après cinq ans d’administration transitoire suite à l’accord du 14 août 2008 qui avait clos un conflit frontalier de 15 ans parfois sanglant avec le Nigeria, a rapporté la radio d?État camerounaise.
« La période transitoire en matière administrative dans la péninsule camerounaise de Bakassi s’achève » mercredi, a indiqué la radio.
Le 14 août 2008, le Nigeria avait formellement remis Bakassi au Cameroun, mettant fin à 15 ans de conflit frontalier. Une période transitoire de cinq ans avait alors été décidée par les deux parties, sous l’égide de l’ONU, pour permettre notamment la mise en place d’administrations camerounaises dans cette péninsule d’environ 40.000 habitants, anciennement administrée par le Nigeria qui y compte encore de nombreux ressortissants.
« Durant les cinq années qui viennent de s’écouler, la population a eu l’occasion de se familiariser avec l’administration camerounaise, bénéficiant d’un régime dans lequel les règles liées à la nationalité camerounaise et au statut d’étrangers au Cameroun n’étaient pas strictement appliquées », a expliqué la radio.
A compter de mercredi, les résidents nigérians du territoire devront demander un titre de séjour ou solliciter l’obtention de la nationalité camerounaise. Les citoyens camerounais devront s’enregistrer auprès de l’administration fiscale.
Le Cameroun a poursuivi le Nigeria devant la Cour Internationale de Justice (CIJ) en 1994, en revendiquant la souveraineté de cette région côtière et marécageuse de 1.000 km2, potentiellement riche en pétrole, en gaz et en ressources halieutiques. Au terme d’une longue bataille juridique, la CIJ avait décidé en octobre 2002 que la péninsule devait être rétrocédée au Cameroun.
Proche de la région instable du Delta au Nigeria, Bakassi a été par le passé le théâtre d’attaques de pirates nigérians, dont certaines se sont soldées par des prises d’otages ou des morts.
En 2009, le gouvernement camerounais avait décidé d’accélérer la lutte contre les pirates à Bakassi en y déployant des forces du Bataillon d’intervention rapide (BIR), unité d’élite de l’armée. Depuis, Yaoundé y a installé cinq bases militaires.
afp
« La période transitoire en matière administrative dans la péninsule camerounaise de Bakassi s’achève » mercredi, a indiqué la radio.
Le 14 août 2008, le Nigeria avait formellement remis Bakassi au Cameroun, mettant fin à 15 ans de conflit frontalier. Une période transitoire de cinq ans avait alors été décidée par les deux parties, sous l’égide de l’ONU, pour permettre notamment la mise en place d’administrations camerounaises dans cette péninsule d’environ 40.000 habitants, anciennement administrée par le Nigeria qui y compte encore de nombreux ressortissants.
« Durant les cinq années qui viennent de s’écouler, la population a eu l’occasion de se familiariser avec l’administration camerounaise, bénéficiant d’un régime dans lequel les règles liées à la nationalité camerounaise et au statut d’étrangers au Cameroun n’étaient pas strictement appliquées », a expliqué la radio.
A compter de mercredi, les résidents nigérians du territoire devront demander un titre de séjour ou solliciter l’obtention de la nationalité camerounaise. Les citoyens camerounais devront s’enregistrer auprès de l’administration fiscale.
Le Cameroun a poursuivi le Nigeria devant la Cour Internationale de Justice (CIJ) en 1994, en revendiquant la souveraineté de cette région côtière et marécageuse de 1.000 km2, potentiellement riche en pétrole, en gaz et en ressources halieutiques. Au terme d’une longue bataille juridique, la CIJ avait décidé en octobre 2002 que la péninsule devait être rétrocédée au Cameroun.
Proche de la région instable du Delta au Nigeria, Bakassi a été par le passé le théâtre d’attaques de pirates nigérians, dont certaines se sont soldées par des prises d’otages ou des morts.
En 2009, le gouvernement camerounais avait décidé d’accélérer la lutte contre les pirates à Bakassi en y déployant des forces du Bataillon d’intervention rapide (BIR), unité d’élite de l’armée. Depuis, Yaoundé y a installé cinq bases militaires.
afp