Le président du Bénin, Thomas Boni Yayi, a congédié l’ensemble de son gouvernement pour « poursuivre les réformes » dans ce petit pays d’Afrique de l’Ouest et doit rapidement nommer une nouvelle équipe, a annoncé vendredi la présidence dans un communiqué.
Le président Boni Yayi « a décidé de mettre fin (?) aux fonctions des ministres en attendant la formation d?une nouvelle équipe gouvernementale, et ce conformément à l?alinéa 3 de l?article 54 de la Constitution. Les membres de ce nouveau gouvernement seront incessamment » nommés, selon la même source.
Le communiqué officiel explique que « de nouveaux enjeux (…) dans la lutte contre la pauvreté et les exclusions » nécessitent de « poursuivre les réformes dans un esprit de cohésion et de détermination » et « d’insuffler une dynamique à une nouvelle équipe gouvernementale ».
Cette décision intervient alors que, selon un conseiller de la présidence qui a demandé à garder l’anonymat, des désaccords opposaient le président Boni Yayi et le Premier ministre Pascal Koupaki, et que l’action du gouvernement nommé il y a deux ans suscitait des critiques.
La loyauté de plusieurs ministres, qui pourraient être liés à l’homme d’affaires franco-béninois Patrice Talon, accusé d’être le cerveau d’un complot présumé visant à empoisonner le président Boni Yayi, a été mise en cause, selon la même source.
« C’est un coup de balai et peu de ministres du gouvernement dissous seront reconduits dans la prochaine équipe », a estimé ce conseiller. Il a jugé que la constitution du gouvernement pourrait prendre plusieurs jours.
Patrice Talon a été accusé d’avoir voulu empoisonner le chef de l’Etat béninois avec l’aide de la nièce et du médecin de ce dernier, et d’un ancien ministre.
Un non-lieu, prononcé en mai, vient d’être confirmé par la cour d’appel de Cotonou dans cette affaire dans l’attente du verdict de la Cour de cassation.
M. Talon est actuellement en France, où la justice doit se prononcer sur son éventuelle extradition.
L’affaire du complot d’empoisonnement, rendue publique en octobre, secoue depuis des mois le Bénin, pays de neuf millions d’habitants jusqu’ici réputé pour sa stabilité, et dirigé depuis 2006 par le président Boni Yayi.
afp
Le président Boni Yayi « a décidé de mettre fin (?) aux fonctions des ministres en attendant la formation d?une nouvelle équipe gouvernementale, et ce conformément à l?alinéa 3 de l?article 54 de la Constitution. Les membres de ce nouveau gouvernement seront incessamment » nommés, selon la même source.
Le communiqué officiel explique que « de nouveaux enjeux (…) dans la lutte contre la pauvreté et les exclusions » nécessitent de « poursuivre les réformes dans un esprit de cohésion et de détermination » et « d’insuffler une dynamique à une nouvelle équipe gouvernementale ».
Cette décision intervient alors que, selon un conseiller de la présidence qui a demandé à garder l’anonymat, des désaccords opposaient le président Boni Yayi et le Premier ministre Pascal Koupaki, et que l’action du gouvernement nommé il y a deux ans suscitait des critiques.
La loyauté de plusieurs ministres, qui pourraient être liés à l’homme d’affaires franco-béninois Patrice Talon, accusé d’être le cerveau d’un complot présumé visant à empoisonner le président Boni Yayi, a été mise en cause, selon la même source.
« C’est un coup de balai et peu de ministres du gouvernement dissous seront reconduits dans la prochaine équipe », a estimé ce conseiller. Il a jugé que la constitution du gouvernement pourrait prendre plusieurs jours.
Patrice Talon a été accusé d’avoir voulu empoisonner le chef de l’Etat béninois avec l’aide de la nièce et du médecin de ce dernier, et d’un ancien ministre.
Un non-lieu, prononcé en mai, vient d’être confirmé par la cour d’appel de Cotonou dans cette affaire dans l’attente du verdict de la Cour de cassation.
M. Talon est actuellement en France, où la justice doit se prononcer sur son éventuelle extradition.
L’affaire du complot d’empoisonnement, rendue publique en octobre, secoue depuis des mois le Bénin, pays de neuf millions d’habitants jusqu’ici réputé pour sa stabilité, et dirigé depuis 2006 par le président Boni Yayi.
afp