
Les festivités qui ont débuté la semaine dernière ont culminé avec la visite du chef de l?État Blaise Compaoré dans les locaux du média d’Etat.
M. Compaoré a salué « le « combat des journalistes » qui ont permis de faire vivre pendant cinquante années « notre télévision nationale ». »Cette télévision est là pour nous accompagner dans notre participation à la vie de ce monde », a-t-il poursuivi.
Confiné dans un bâtiment colonial en plein centre de Ouagadougou, la RTB a prévu de se doter d’un nouveau siège « conforme à ses ambitions » et d’acquérir des équipements numériques haut de gamme dans le cadre du passage à la TNT (Télévision terrestre numérique) attendu en 2015.
Créée le 5 août 1963, sous le nom de Volta Vision (du nom de la Haute Volta, ancienne appellation du Burkina Faso), la RTB a été la première chaîne télévisuelle des pays d’Afrique francophone nouvellement indépendants. Le matériel de tournage se résumait à deux caméras noir et blanc et la chaîne n’émettait que dans la capitale.
En 1979, elle émet en couleur et commence à s’étendre à tout le pays à partir de 1982.
Dotée d’un effectif de 800 agents pour plus de 2 milliards FCFA (environ 3 millions d’euros) de budget, la RTB fusionnée en 2000 avec la Radio nationale est sur satellite.
Depuis 2010, elle a amorcé la mise sur pied de chaînes régionales à travers le pays.
Plusieurs centaines de journalistes des médias publics du Burkina ont protesté à la mi-juillet contre l' »immixtion » des autorités dans leur travail. Ce que le gouvernement a vigoureusement démenti.
afp