Le parti de Soumaïla Cissé, candidat à la présidentielle au Mali arrivé en deuxième position au premier tour, selon des résultats partiels officiels, a dénoncé mercredi « un bourrage des urnes » et estimé « sûr à 100% » un second tour avec son principal adversaire Ibrahim Boubacar Keïta.
« Nous dénonçons le bourrage des urnes » lors du premier tour du scrutin tenu le 28 juillet, a déclaré Madou Diallo, responsable des jeunes de l’Union pour la République et la démocratie (URD), la formation de M. Cissé.
« Malgré ce bourrage, selon nos chiffres, un second tour est inévitable pour départager notre candidat, Soumaïla Cissé, et Ibrahim Boubacar Keïta », donné en tête avec une large avance par les premiers chiffres officiels, a ajouté M. Diallo lors d’un meeting devant un millier de personnes mercredi après-midi à Bamako.
« Il est sûr à 100% qu’il y a un second tour », a-t-il affirmé.
Il n’a cependant pas fourni de détails sur les auteurs et l’ampleur des bourrages d’urnes, ni sur les zones où ils se seraient produits.
Mardi, le ministre de l’Administration territoriale, le colonel Moussa Sinko Coulibaly, avait fait état d’un taux de participation de 53,5% et affirmé que selon des tendances portant sur un tiers des bulletins dépouillés, M. Keïta, 68 ans, ex-Premier ministre, était en tête avec « une large avance » sur ses concurrents. Il avait ajouté que l’ex-ministre des Finances Soumaïla Cissé, 63 ans, l’autre grand favori du scrutin, était en deuxième position.
« Nous dénonçons le bourrage des urnes » lors du premier tour du scrutin tenu le 28 juillet, a déclaré Madou Diallo, responsable des jeunes de l’Union pour la République et la démocratie (URD), la formation de M. Cissé.
« Malgré ce bourrage, selon nos chiffres, un second tour est inévitable pour départager notre candidat, Soumaïla Cissé, et Ibrahim Boubacar Keïta », donné en tête avec une large avance par les premiers chiffres officiels, a ajouté M. Diallo lors d’un meeting devant un millier de personnes mercredi après-midi à Bamako.
« Il est sûr à 100% qu’il y a un second tour », a-t-il affirmé.
Il n’a cependant pas fourni de détails sur les auteurs et l’ampleur des bourrages d’urnes, ni sur les zones où ils se seraient produits.
Mardi, le ministre de l’Administration territoriale, le colonel Moussa Sinko Coulibaly, avait fait état d’un taux de participation de 53,5% et affirmé que selon des tendances portant sur un tiers des bulletins dépouillés, M. Keïta, 68 ans, ex-Premier ministre, était en tête avec « une large avance » sur ses concurrents. Il avait ajouté que l’ex-ministre des Finances Soumaïla Cissé, 63 ans, l’autre grand favori du scrutin, était en deuxième position.
Le colonel Coulibaly avait parlé d’écarts « importants » entre M. Keïta et ses concurrents et ajouté: « Si ces écarts sont confirmés, il n’y aura pas de deuxième tour ».
Pour Madou Diallo, le ministre de l’Administration territoriale « doit démissionner et une commission internationale de dépouillement des bulletins de votes doit prendre le relais ».
Le ministre « a annoncé un taux de participation de 53% selon des résultats partiels. Cela donne à peu près 3.600.000 électeurs qui ont voté. Cela veut dire qu’il faudra au minimum 1.800.000 voix pour passer au premier tour, or, à ce jour, aucun candidat n’a plus d’un million de voix », a soutenu M. Diallo.
Un autre responsable des jeunes de l’URD, Abdoulaye Coulibaly, a affirmé que, d’après les chiffres de son parti, Soumaïla Cissé a obtenu la majorité des voix dans six des huit régions administratives du Mali, sans les citer.
Il a également dénoncé des bourrages d’urnes et réclamé la démission du ministre Moussa Sinko Coulibaly. « Nous sommes légalistes. Nous allons déposer des recours à la Cour constitutionnelle », a-t-il dit.
afp
Pour Madou Diallo, le ministre de l’Administration territoriale « doit démissionner et une commission internationale de dépouillement des bulletins de votes doit prendre le relais ».
Le ministre « a annoncé un taux de participation de 53% selon des résultats partiels. Cela donne à peu près 3.600.000 électeurs qui ont voté. Cela veut dire qu’il faudra au minimum 1.800.000 voix pour passer au premier tour, or, à ce jour, aucun candidat n’a plus d’un million de voix », a soutenu M. Diallo.
Un autre responsable des jeunes de l’URD, Abdoulaye Coulibaly, a affirmé que, d’après les chiffres de son parti, Soumaïla Cissé a obtenu la majorité des voix dans six des huit régions administratives du Mali, sans les citer.
Il a également dénoncé des bourrages d’urnes et réclamé la démission du ministre Moussa Sinko Coulibaly. « Nous sommes légalistes. Nous allons déposer des recours à la Cour constitutionnelle », a-t-il dit.
afp