
Près de 6,9 millions d’électeurs sont appelés à voter à cette présidentielle à laquelle se présentent 27 candidats, dont deux grands favoris: Ibrahim Boubacar Keïta, ancien Premier ministre, et Soumaïla Cissé, ancien ministre des Finances et ex-dirigeant de l’Union économique et monétaire (Uémoa).
A Bamako, dans un centre de vote installé dans le lycée Mamadou Sarr, plusieurs centaines d’électeurs attendaient de pouvoir voter avant l’heure d’ouverture des bureaux à 08H00 (locales et GMT).
L’un d’eux, Kalifa Traoré, 56 ans, conducteur d’engin, a déclaré: « on est fatiqué de la mauvaise gouvernance , j’invite les candidats a accepter les résultats de notre vote ».
Silla Traoré, jeune étudiante de 20 ans arrivée depuis 7H00 mais qui n’arrivait pas à trouver son bureau de vote dans la vaste enceinte du lycée, a dit vouloir choisir « un bon président pour le Mali ».
A Kidal, bastion des Touareg et de leur rébellion dans le nord-est du pays, le vote a commencé en retard dans plusieurs bureaux. A l’entrée de l’un d’eux, un journaliste de l’AFP a constaté que chaque électeur était contrôlé et fouillé par des soldats togolais de la force de l’ONU au Mali, la Minusma.
afp