vendredi, avril 26, 2024
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Tunisie: un important parti d'opposition réclame le départ du gouvernement

Tunisie: un important parti d'opposition réclame le départ du gouvernement
Le parti d’opposition tunisien Nidaa Tounes, dirigé par l’ex-Premier ministre Beji Caïd Essebsi, a réclamé jeudi le départ du gouvernement dirigé par les islamistes d’Ennahda au lendemain du coup d’Etat en Egypte contre le président Mohamed Morsi, issu de la confrérie.
Ce parti réclame « la dissolution du gouvernement et la formation d’un gouvernement de salut national ».
Il dénonce aussi « l’absence de légitimité » de l’équipe actuelle et « l’intransigeance du mouvement (islamiste) Ennahda » qui selon lui encourage la violence.
Pour Nidaa Tounes, la rédaction de la Constitution, qui n’avance que péniblement depuis plus d’un an et demi, doit être confiée à une « commission technique ».
Nidaa Tounes a indiqué avoir pris cette position en raison de la « situation actuelle au niveau national, régional et international » sans expressément mentionner le coup d’Etat en Egypte qui a chassé le président Morsi.
Beji Caïd Essebsi est l’ennemi juré d’Ennahda bien qu’il soit crédité d’avoir organisé les élections d’octobre 2011 qui ont porté les islamistes au pouvoir.
M. Essebsi, un cadre sous les présidences de Habib Bourguiba et Zine El Abidine Ben Ali, est considéré par ses détracteurs comme un représentant de l’ancien régime qui doit être exclu de la vie politique.
Son parti n’a que quelques représentants à l’Assemblée nationale constituante (ANC) car il a été fondé après les élections et n’a été rejoint que par une poignée de députés transfuges d’autres partis.
Cependant des sondages le placent au coude à coude avec Ennahda en cas d’élections.
La Tunisie, plus de deux ans et demi après sa révolution, est sans cesse déstabilisée par des crises politiques et sociales ainsi que par l’émergence d’un mouvement salafiste violent.
L’ANC est pour sa part toujours à la recherche d’un compromis entre gouvernants et opposants sur la constitution afin de réunir les voix des deux tiers des députés nécessaires à son adoption.
afp

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