Un travailleur humanitaire a été tué jeudi lors de combats dans la principale ville du Darfour, région du Soudan en proie à des violences, a indiqué une source humanitaire sous couvert de l’anonymat.
Ces combats à Nyala, deuxième au Soudan par sa population, ont fait « un mort et trois » blessés a précisé cette source, ajoutant que les blessés étaient soignés à l’hôpital local de la Minuad, la mission de paix conjointe Onu-Union africaine au Darfour.
Les victimes seraient des Soudanais, a ajouté cette source, précisant que leur nationalité n’était pas confirmée dans l’immédiat.
Les affrontements se sont produits alors que Hervé Ladsous, le chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU, était de passage à Nyala tôt jeudi avant de se rendre à Khartoum pour une réunion onusienne.
Les combats ont été déclenchés par un incident qui a fait un mort dans la nuit de mercredi à jeudi.
Ce dernier, un milicien, a été abattu devant le bureau des services de la sécurité nationale où il avait été convoqué, a affirmé un homme se présentant comme le frère de la victime, ce qui a déclenché des représailles de ses proches contre les forces de l’ordre.
Toujours selon cet homme, la victime serait Mohammed Abdallah Shourara, un membre d’une unité de police paramilitaire du Darfour-Ouest, connue sous le nom de « Réserve centrale ».
Des experts de l’ONU ont rapporté en février que des témoins et des victimes avaient pointé du doigt la Réserve centrale et d’autres forces paramilitaires « pour des actes de harcèlement et d’intimidation » dans des zones rurales ou dans les camps abritant les quelque 1,4 million de déplacés du Darfour.
Jeudi, les coups de feu ont été entendus en continu par un correspondant de l’AFP au téléphone avec un résident de Nyala. Ils semblaient venir du centre ville où se trouve le siège des forces de sécurité, a précisé cet habitant.
La Minuad, mission conjointe de l’ONU et l’Union africaine au Darfour a réagi via son porte parole Christopher Christopher Cycmanick en assurant avoir « pris des mesures pour s’assurer que les Casques bleus étaient en sécurité ».
Ces troubles à Nyala ont conduit le service aérien humanitaire des Nations unies (UNHAS) à annuler ses vols qui relient Khartoum à Nyala et El Facher, a indiqué Amor Almagro, la porte parole du Programme alimentaire mondial (Pam).
Le Pam a conseillé à ses employés à Nyala de travailler depuis chez eux et d’éviter de se déplacer dans la ville.
Le Darfour, plongé dans la guerre civile depuis le soulèvement en 2003 de tribus noires contre le pouvoir central de Khartoum dominé par les Arabes, connaît un regain de tension qui a poussé près de 300.000 personnes à fuir les combat en 2013, selon les chiffres de l’ONU.
afp
Ces combats à Nyala, deuxième au Soudan par sa population, ont fait « un mort et trois » blessés a précisé cette source, ajoutant que les blessés étaient soignés à l’hôpital local de la Minuad, la mission de paix conjointe Onu-Union africaine au Darfour.
Les victimes seraient des Soudanais, a ajouté cette source, précisant que leur nationalité n’était pas confirmée dans l’immédiat.
Les affrontements se sont produits alors que Hervé Ladsous, le chef des opérations de maintien de la paix de l’ONU, était de passage à Nyala tôt jeudi avant de se rendre à Khartoum pour une réunion onusienne.
Les combats ont été déclenchés par un incident qui a fait un mort dans la nuit de mercredi à jeudi.
Ce dernier, un milicien, a été abattu devant le bureau des services de la sécurité nationale où il avait été convoqué, a affirmé un homme se présentant comme le frère de la victime, ce qui a déclenché des représailles de ses proches contre les forces de l’ordre.
Toujours selon cet homme, la victime serait Mohammed Abdallah Shourara, un membre d’une unité de police paramilitaire du Darfour-Ouest, connue sous le nom de « Réserve centrale ».
Des experts de l’ONU ont rapporté en février que des témoins et des victimes avaient pointé du doigt la Réserve centrale et d’autres forces paramilitaires « pour des actes de harcèlement et d’intimidation » dans des zones rurales ou dans les camps abritant les quelque 1,4 million de déplacés du Darfour.
Jeudi, les coups de feu ont été entendus en continu par un correspondant de l’AFP au téléphone avec un résident de Nyala. Ils semblaient venir du centre ville où se trouve le siège des forces de sécurité, a précisé cet habitant.
La Minuad, mission conjointe de l’ONU et l’Union africaine au Darfour a réagi via son porte parole Christopher Christopher Cycmanick en assurant avoir « pris des mesures pour s’assurer que les Casques bleus étaient en sécurité ».
Ces troubles à Nyala ont conduit le service aérien humanitaire des Nations unies (UNHAS) à annuler ses vols qui relient Khartoum à Nyala et El Facher, a indiqué Amor Almagro, la porte parole du Programme alimentaire mondial (Pam).
Le Pam a conseillé à ses employés à Nyala de travailler depuis chez eux et d’éviter de se déplacer dans la ville.
Le Darfour, plongé dans la guerre civile depuis le soulèvement en 2003 de tribus noires contre le pouvoir central de Khartoum dominé par les Arabes, connaît un regain de tension qui a poussé près de 300.000 personnes à fuir les combat en 2013, selon les chiffres de l’ONU.
afp