vendredi, avril 19, 2024
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Tunisie: le chef de la diplomatie à Gaza samedi

Tunisie: le chef de la diplomatie à Gaza samedi

Le ministre tunisien des Affaires étrangères Rafik Abdessalem se rendra samedi à Gaza, a annoncé vendredi la présidence dans un communiqué qui dénonce « l’agression barbare » israélienne contre le territoire palestinien.

« La présidence de la République a informé le président du gouvernement palestinien à Gaza qu’une délégation officielle de haut niveau présidée par le ministre des Affaires étrangères et en présence du directeur de cabinet de la présidence sera envoyée demain (samedi) à Gaza », selon le communiqué.

Le président de la République Moncef Marzouki s’est entretenu avec le chef du gouvernement de Gaza Ismaïl Haniyeh et « a pris connaissance des derniers développement sur le terrain à Gaza qui subit depuis quelques jours l’agression israélienne ».

Il a exprimé la « solidarité de la Tunisie avec la lutte du peuple palestinien » avant de dénoncer « une agression barbare de l’aviation israélienne » et « le silence international qui encourage cette injustice ».

M. Marzouki a aussi appelé à une « réunion d’urgence du Conseil de sécurité » de l’ONU et à adopter « les sanctions nécessaires contre Israël ».

Le parti islamiste Ennahda, qui dirige la coalition au pouvoir en Tunisie, a pour sa part appelé à une manifestation de soutien à Gaza vendredi à Tunis.

L’Egypte, qui est aussi dirigée par des islamistes, a pour sa part dépêché vendredi son Premier ministre Hicham Qandil dans le territoire palestinien où il a promis que son pays allait « intensifier ses efforts » pour parvenir à une trêve, qualifiant d' »agression » l’opération israélienne.

Le ministre tunisien des Affaires étrangères est le gendre de Rached Ghannouchi, le chef d’Ennahda, un mouvement qui s’est inspiré à sa création des Frères musulmans égyptiens avant de prendre ses distances avec ce courant.

Plusieurs partis tunisiens dont Ennahda ont appelé par le passé à faire inscrire dans la future Constitution « la criminalisation de la normalisation » des relations avec Israël. Le gouvernement n’a cependant pas tranché encore sur cette question.

La Tunisie entretient des relations étroites avec les Palestiniens et a accueilli notamment de 1982 à 1994 le quartier général de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).

Début novembre, un petit parti politique tunisien, Wafa, avait annoncé avoir porté plainte contre des agents israéliens pour l’assassinat en 1988 à Tunis d’Abou Jihad, numéro deux de l’OLP, qualifiant ce meurtre de « crime de guerre ».  

AFP 

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