jeudi, mars 28, 2024
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Gabon: des réfugiés, bloqués à la frontière, de retour au Congo

Gabon: des réfugiés, bloqués à la frontière, de retour au Congo

Une centaine de réfugiés congolais, expulsés vendredi par les autorités gabonaises et qui avaient refusé de rentrer au Congo, préférant rester dans la zone neutre, ont finalement accepté de retourner dans leur pays, a appris l’AFP lundi.

« Nous sommes à Dolisie (sud du Congo, 200 km de la frontière) depuis dimanche. Samedi, les autorités congolaises nous ont promis des mesures d’accompagnement et nous avons accepté de rentrer au Congo », a affirmé à l’AFP Brice Manzet, un des 100 réfugiés .

« Nous sommes avec un autre groupe de 100 réfugiés » qui avaient été expulsés en même temps et transférés par une autre route », a-t-il ajouté. « Nous attendons les propositions des autorités congolaises. Si elles ne nous satisfont pas nous nous ferons entendre ».

Quelque 20.000 Congolais, chassés par la guerre civile entre 1997 et 2003, se sont réfugiés au Gabon. Le gouvernement gabonais a définitivement mis fin au statut de réfugié des Congolais en novembre 2011. De nombreux rapatriements volontaires organisés par le Haut commissariat pour les réfugiés des nations unies (HCR) avec des primes au retour ont eu lieu au cours des deux dernières années alors que les Congolais présents avaient aussi la possibilité d’obtenir des cartes de séjour gabonaise, financées à 50% par le HCR.

Le gouvernement congolais a mis en place une assistance aux réfugiés à hauteur de 300 millions de FCFA (500.000 euros), et a promis aux anciens fonctionnaires encore en âge de travailler de leur rendre leurs postes et leurs grades. En juin 2012, le HCR s’était félicité d’avoir trouvé une « solution durable » pour les réfugiés congolais.

Selon M. Manzet, 300 réfugiés, qui avaient refusé ces deux solutions (retour ou carte de séjour) et étaient au service d’immigration depuis six mois, ont été « raccompagnés de force » vendredi vers la frontière. « Ce n’est pas un retour volontaire », a précisé M. Manzet. 

AFP 

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