Jusqu’à 4.000 mineurs de la mine de platine sud-africaine de Marikana (nord), récemment paralysée par six semaines d’une grève qui a fait 46 morts, ont repris vendredi le travail après avoir débrayé la veille, a annoncé la direction.
« Tous les employés de Lonmin qui avaient arrêté le travail jeudi 18 octobre l’ont repris », déclare l’exploitant britannique dans un communiqué.
Selon Zolisa Bodlani, l’un des meneurs de la grève qui a duré du 10 août au 20 septembre, les mineurs se plaignent de l’attitude de la police, qu’ils accusent de harcèlement.
La police est très active dans la région, où de nombreuses autres mines se sont mises en grève dans le sillage du mouvement de Marikana.
Une commission d’enquête sur le massacre de 34 grévistes par la police le 16 août a été mise en place par le gouvernement et doit reprendre ses auditions lundi prochain.
AFP