Le président sénégalais Macky Sall est arrivé dimanche après-midi à Nouakchott pour sa première visite d’Etat en Mauritanie où il doit notamment aborder avec son hôte, Mohamed Ould Abdel Aziz, les implications de la crise au Mali voisin. A l’aéroport, M. Sall a été accueilli au bas de la passerelle par le président Ould Abdel Aziz, le Premier ministre Moulaye Ould Mohamed Lagdhaf entouré des membres du gouvernement, a constaté un correspondant de l’AFP.
Vingt-et-un coups de canon ont salué son arrivée pour une visite de 48 heures.
« La rencontre des deux chefs d’Etat sera l’occasion d’examiner les questions d’intérêt commun, notamment la situation au Mali et les moyens permettant de ramener la cohésion dans ce pays frère », avait relevé l’agence officielle mauritanienne.
« Il est évident qu’au-delà de leurs discussions bilatérales » ils « parleront de ce problème de sécurité » né de la crise au Mali, dont le Nord est occupé par des islamistes extrémistes armés, a également indiqué le porte-parole de la présidence sénégalaise, Abou Abel Thiam, cité par la radio sénégalaise Radio futurs médias (RFM, privée).
Les chefs d’état-major de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) se sont réunis vendredi et samedi à Abidjan, pour examiner les conditions de déploiement d’une force africaine au Mali. Leurs propositions doivent être étudiées lundi lors d’une réunion extraordinaire de ministres de la Cédéao, dans la capitale ivoirienne.
Début juillet, le Sénégal avait annoncé qu’il ne prévoyait « pas d’envoyer des troupes au Mali », en faisant valoir que ses soldats étaient déjà mobilisés dans différents pays d’Afrique. La Mauritanie, qui avait mené en 2010 et 2011 plusieurs raids militaires au Nord-Mali contre des bases d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a également prévenu, début août, qu’elle « n’interviendrait pas militairement » au Mali.
Dakar et Nouakchott entendent par ailleurs renforcer leur coopération. Ils avaient récemment décidé de proroger l’accord permettant à 150 pirogues sénégalaises de pêcher dans les eaux mauritaniennes. Un autre accord signé fin juillet dans le domaine de l’énergie prévoit l’approvisionnement du Sénégal à partir de la Mauritanie en électricité produite à partir du gaz.
Vingt-et-un coups de canon ont salué son arrivée pour une visite de 48 heures.
« La rencontre des deux chefs d’Etat sera l’occasion d’examiner les questions d’intérêt commun, notamment la situation au Mali et les moyens permettant de ramener la cohésion dans ce pays frère », avait relevé l’agence officielle mauritanienne.
« Il est évident qu’au-delà de leurs discussions bilatérales » ils « parleront de ce problème de sécurité » né de la crise au Mali, dont le Nord est occupé par des islamistes extrémistes armés, a également indiqué le porte-parole de la présidence sénégalaise, Abou Abel Thiam, cité par la radio sénégalaise Radio futurs médias (RFM, privée).
Les chefs d’état-major de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) se sont réunis vendredi et samedi à Abidjan, pour examiner les conditions de déploiement d’une force africaine au Mali. Leurs propositions doivent être étudiées lundi lors d’une réunion extraordinaire de ministres de la Cédéao, dans la capitale ivoirienne.
Début juillet, le Sénégal avait annoncé qu’il ne prévoyait « pas d’envoyer des troupes au Mali », en faisant valoir que ses soldats étaient déjà mobilisés dans différents pays d’Afrique. La Mauritanie, qui avait mené en 2010 et 2011 plusieurs raids militaires au Nord-Mali contre des bases d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a également prévenu, début août, qu’elle « n’interviendrait pas militairement » au Mali.
Dakar et Nouakchott entendent par ailleurs renforcer leur coopération. Ils avaient récemment décidé de proroger l’accord permettant à 150 pirogues sénégalaises de pêcher dans les eaux mauritaniennes. Un autre accord signé fin juillet dans le domaine de l’énergie prévoit l’approvisionnement du Sénégal à partir de la Mauritanie en électricité produite à partir du gaz.
AFP