jeudi, mars 28, 2024
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Afrique du Sud: Lonmin fait une offre aux grévistes de Marikana

Afrique du Sud: Lonmin fait une offre aux grévistes de Marikana

Le groupe britannique Lonmin, dont la mine de Marikana est au coeur d’un des plus violents conflits sociaux de ces dernières années en Afrique du Sud, a fait une offre aux grévistes jeudi soir, à l’issue d’un nouveau round de négociations.

« A la suite des négociations d’aujourd’hui, Lonmin a présenté une offre au délégué des salariés. Cette offre sera communiquée aux employés sur la colline où ils attendent un compte-rendu avant une nouvelle reprise des négociations demain (vendredi) », a indiqué Lonmin sans préciser la teneur de la proposition.

Le groupe emploie 28.000 salariés. La grève a démarré le 10 août, à l’initiative de 3.000 foreurs, en rupture avec le syndicat majoritaire du NUM et réclamant un quasi-triplement de leurs salaires à 12.500 rands (1.200 euros).

Le comité de médiation et de conciliation, qui supervise les négociations, a été à peine plus précis que Lonmin en indiquant que l’offre de l’employeur avait été présentée « en réponse à la demande des travailleurs de percevoir un salaire minimum de base de 12.500 rands », selon un autre communiqué.

Plusieurs syndicats, des représentants des grévistes, de la direction, des églises… participent à ces pourparlers qui s’éternisent depuis plus de deux semaines, alors que l’agitation sociale a gagné d’autres sites dans le même bassin minier de Rustenburg d’où est extrait du platine.

Les discussions avaient débouché jeudi dernier sur la signature d’un accord en vue d’une reprise du travail mais il a été immédiatement rejeté par les grévistes et une petite formation syndicale, AMCU, qui a encouragé la grève sauvage début août. AMCU est revenu à la table des discussions lundi.

La reprise des négociations, avec une possible réponse des grévistes, est prévue à midi vendredi.

Au total, 45 personnes sont mortes à Marikana, dont au moins un syndicaliste du NUM (national union of miners), deux policiers, deux gardes de sécurité et 34 grévistes abattus par la police le 16 août lors d’une fusillade digne des pires heures de l’apartheid. 

AFP 

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