Les fils du président égyptien déchu Hosni Moubarak étaient de nouveau jugés lundi pour corruption, après avoir été acquittés par un tribunal lors d’un précédent procès.
Habillés d’uniformes pénitentiaires blancs, Alaa et Gamal Moubarak ont comparu pour délit d’initié et corruption en Bourse avec sept autres accusés.
Ils avaient été précédemment jugés pour plusieurs affaires de corruption aux côtés de leur père, mais les charges contre eux avaient été levées en raison de l’expiration d’un délai de prescription.
Ils avaient toutefois été maintenus en détention en raison de l’enquête pour le nouveau procès ouvert lundi.
Le président Moubarak a été condamné le 2 juin à la prison à vie pour la mort de manifestants durant la révolte qui l’a renversé en 2011. La répression de cette révolte a fait officiellement environ 850 morts.
Agé de 84 ans, il était le premier des dirigeants emportés par le « Printemps arabe » à comparaître en personne devant un juge. Six anciens hauts responsables de la police ont été acquittés.
Gamal, 48 ans, à la tête du puissant comité politique du parti au pouvoir sous le régime Moubarak, était pressenti pour succéder à son père, ce qui a alimenté la colère ayant conduit à l’éclatement de la révolte de janvier-février 2011 et au départ de M. Moubarak.
Alaa, l’aîné, se tenait à l’écart de la politique mais avait, selon les rumeurs, amassé une fortune grâce aux réseaux de son père.
AFP