
La procédure vise des militaires arrêtés après les attaques ou en fuite.
Parmi les détenus concernés figurent le général Hamidou Sissoko, précédemment chef d’état-major particulier du président Amadou Toumani Touré (ATT), renversé par le coup d’Etat du 22 mars, ainsi que le colonel Abdoulaye Cissé, commandant de la région militaire de Sikasso (sud), et le commandant Malamine Konaré, pilote de l’armée de l’air, fis de l’ex-président Alpha Oumar Konaré.
Six autres officiers et policiers arrêtés, ainsi que le colonel-major Abidine Guindo, ancien aide de camp d’ATT et toujours « introuvable », sont également visés par l’information judiciaire.
Le 30 avril et le 1er mai, des parachutistes fidèles à ATT ont vainement tenté de reprendre des positions tenues par les auteurs du coup d’Etat. Les affrontements ont fait plus de 20 morts et des dizaines de blessés, principalement des militaires des deux camps.
Le président intérimaire Dioncounda Traoré est chargé de conduire une transition d’un an, mais reste contesté par des partisans des putschistes. Le coup d’Etat a par ailleurs précipité la chute
AFP