Le président Jacob Zuma a justifié jeudi le scandale orchestré par l’ANC autour du tableau le caricaturant avec un sexe en évidence au nom de « l’histoire douloureuse » des Noirs d’Afrique du Sud. Dans une allocution officiellement consacrée au budget, le chef de l’Etat est en fait revenu sur l’affaire qui a bouleversé le pays pendant deux semaines, sans toutefois jamais citer directement le tableau ni l’artiste.
« Nous ne devons pas perdre de vue le fait que ce pays a une histoire, une histoire qui est très très douloureuse et dont on voit encore les profondes cicatrices », a déclaré devant le parlement M. Zuma.
« La vie n’a pas commencé en 1994 », a-t-il ajouté, en référence à l’année d’obtention du droit de vote de la majorité noire dans le pays. « Notre peuple a suffisamment été atteint dans sa dignité ».
Les opposants au tableau avaient dénoncé notamment des connotations racistes, reproduisant l’un des clichés des représentations humiliantes des noirs à l’époque de l’apartheid.
Le président a ajouté que l’ANC entendait défendre le droit à la liberté d’expression et à la dignité humaine, mais que l’une n’était pas supérieure à l’autre.
Après deux semaines de scandale, qui ont vu s’affronter les tenants de la liberté de l’artiste Brett Murray et les défenseurs du président offensé, M. Zuma compte sur une conférence consacrée à la cohésion sociale et nationale, prévue en juillet, pour clore l’incident et panser les plaies qu’il a rouvert.
Cela « donnera à tous l’opportunité de tourner la page du déni et de nous confronter avec notre histoire douloureuse (…) », a-t-il dit.
L’ANC, le parti qui a mis fin au régime raciste de l’apartheid et gouverne depuis 1994, a conclu un accord avec la galerie de Johannesburg qui exposait le tableau dépeignant M. Zuma sous les traits de Lénine, avec un sexe en évidence.
L’oeuvre, qui avait été vandalisée, a été définitivement remisée, la galerie a fait des excuses publiques. En contrepartie, la manifestation à laquelle l’ANC avait appelé mardi est restée pacifique, et le reste de l’exposition, très critique envers l’ANC et ses affaires de corruption, a pu réouvrir, tandis que la plainte en justice a été retirée.
« Nous ne devons pas perdre de vue le fait que ce pays a une histoire, une histoire qui est très très douloureuse et dont on voit encore les profondes cicatrices », a déclaré devant le parlement M. Zuma.
« La vie n’a pas commencé en 1994 », a-t-il ajouté, en référence à l’année d’obtention du droit de vote de la majorité noire dans le pays. « Notre peuple a suffisamment été atteint dans sa dignité ».
Les opposants au tableau avaient dénoncé notamment des connotations racistes, reproduisant l’un des clichés des représentations humiliantes des noirs à l’époque de l’apartheid.
Le président a ajouté que l’ANC entendait défendre le droit à la liberté d’expression et à la dignité humaine, mais que l’une n’était pas supérieure à l’autre.
Après deux semaines de scandale, qui ont vu s’affronter les tenants de la liberté de l’artiste Brett Murray et les défenseurs du président offensé, M. Zuma compte sur une conférence consacrée à la cohésion sociale et nationale, prévue en juillet, pour clore l’incident et panser les plaies qu’il a rouvert.
Cela « donnera à tous l’opportunité de tourner la page du déni et de nous confronter avec notre histoire douloureuse (…) », a-t-il dit.
L’ANC, le parti qui a mis fin au régime raciste de l’apartheid et gouverne depuis 1994, a conclu un accord avec la galerie de Johannesburg qui exposait le tableau dépeignant M. Zuma sous les traits de Lénine, avec un sexe en évidence.
L’oeuvre, qui avait été vandalisée, a été définitivement remisée, la galerie a fait des excuses publiques. En contrepartie, la manifestation à laquelle l’ANC avait appelé mardi est restée pacifique, et le reste de l’exposition, très critique envers l’ANC et ses affaires de corruption, a pu réouvrir, tandis que la plainte en justice a été retirée.
AFP