Au moins 30 Burkinabè ont été tués dans des violences entre éleveurs peuls originaires du Burkina et agriculteurs dogons du Mali survenues cette semaine à la frontière entre les deux pays, selon un nouveau bilan fourni vendredi par les autorités régionales burkinabè. « Après les recoupements, on estime le nombre de morts aujourd’hui à 30 », a déclaré à l’AFP Boukaré Khalil Bara, haut responsable de la région nord du Burkina.
Les premiers chiffres communiqués jeudi soir par le gouvernement burkinabè faisaient état de 25 ressortissants de ce pays tués de mardi à jeudi.
Dans un communiqué publié vendredi, le gouvernement malien a « déploré vivement » ces affrontements qui ont fait, selon lui, « des dizaines de morts et de nombreux blessés ». Bamako n’a pas précisé la nationalité des victimes.
Le bilan devrait s’alourdir car il y a eu d’autres « affrontements dans les campements » proches du village malien de Sari (centre), à quelques kilomètres de la frontière, où ont éclaté les violences, a souligné M. Bara.
« Plus de 1.000 personnes » se sont réfugiées dans trois villages autour de la grande ville burkinabè de Ban, à 30 km de Sari, a-t-il poursuivi, indiquant que les secours d’urgence étaient en train de se mettre en place.
« La difficulté, c’est que nous ne pouvons pas franchir la frontière », a déploré ce responsable régional.
Selon lui, les affrontements ont été causés par « un problème de tracé de couloir de transhumance (pour les troupeaux des éleveurs peuls, ndlr) refusé par les agriculteurs » dogons maliens.
« Une action en justice avait donné raison aux éleveurs, ce que les agriculteurs n’ont pas accepté, et compte tenu de la situation au Mali, les Dogons en ont profité pour régler leur compte aux Peuls », a-t-il affirmé.
« Il y a souvent des problèmes entre agriculteurs et éleveurs » dans cette zone mais ils n’avaient « jamais » eu une telle ampleur, a-t-il ajouté.
Depuis fin mars, le Mali est coupé de fait entre le Sud contrôlé par le pouvoir de Bamako et l’immense région nord tenue par des rebelles touareg et des islamistes armés.
« En vue de tenter d’apaiser la tension intercommunautaire ainsi créée », le gouvernement malien a indiqué avoir dépêché le gouverneur de la région de Mopti (centre) à Sari, pour travailler avec les autorités burkinabè à « un retour au calme, à l’évaluation exacte des conséquences humaines, humanitaires et matérielles » de ces violences et à la recherche de solutions.
Le Mali a salué la « bonne coopération » du Burkina Faso dont les mesures ont permis de « contenir » la crise.
Les premiers chiffres communiqués jeudi soir par le gouvernement burkinabè faisaient état de 25 ressortissants de ce pays tués de mardi à jeudi.
Dans un communiqué publié vendredi, le gouvernement malien a « déploré vivement » ces affrontements qui ont fait, selon lui, « des dizaines de morts et de nombreux blessés ». Bamako n’a pas précisé la nationalité des victimes.
Le bilan devrait s’alourdir car il y a eu d’autres « affrontements dans les campements » proches du village malien de Sari (centre), à quelques kilomètres de la frontière, où ont éclaté les violences, a souligné M. Bara.
« Plus de 1.000 personnes » se sont réfugiées dans trois villages autour de la grande ville burkinabè de Ban, à 30 km de Sari, a-t-il poursuivi, indiquant que les secours d’urgence étaient en train de se mettre en place.
« La difficulté, c’est que nous ne pouvons pas franchir la frontière », a déploré ce responsable régional.
Selon lui, les affrontements ont été causés par « un problème de tracé de couloir de transhumance (pour les troupeaux des éleveurs peuls, ndlr) refusé par les agriculteurs » dogons maliens.
« Une action en justice avait donné raison aux éleveurs, ce que les agriculteurs n’ont pas accepté, et compte tenu de la situation au Mali, les Dogons en ont profité pour régler leur compte aux Peuls », a-t-il affirmé.
« Il y a souvent des problèmes entre agriculteurs et éleveurs » dans cette zone mais ils n’avaient « jamais » eu une telle ampleur, a-t-il ajouté.
Depuis fin mars, le Mali est coupé de fait entre le Sud contrôlé par le pouvoir de Bamako et l’immense région nord tenue par des rebelles touareg et des islamistes armés.
« En vue de tenter d’apaiser la tension intercommunautaire ainsi créée », le gouvernement malien a indiqué avoir dépêché le gouverneur de la région de Mopti (centre) à Sari, pour travailler avec les autorités burkinabè à « un retour au calme, à l’évaluation exacte des conséquences humaines, humanitaires et matérielles » de ces violences et à la recherche de solutions.
Le Mali a salué la « bonne coopération » du Burkina Faso dont les mesures ont permis de « contenir » la crise.
AFP