
Cette « mission d’établissement des faits » vise à « évaluer les allégations de l’utilisation de mercenaires dans le récent conflit, et les mesures prises par le gouvernement pour s’attaquer à ce phénomène ».
« Outre la question des mercenaires, nous avons l’intention d’obtenir des informations directes et de première main sur les activités des sociétés privées offrant une assistance militaire, des conseils et des services de sécurité sur le marché international », a déclaré Faiza Patel, qui dirige le groupe d’experts qui mènera l’enquête.
Les enquêteurs entendent ainsi établir « le genre d’activités » que ces entreprises de sécurité ont mis en place en Libye et « leur effet sur l’exercice des droits de l’homme », a ajouté Mme Patel.
Lors de leur visite, les experts s’entretiendront avec de hauts responsables du gouvernement, des représentants de la société civile, ainsi que des représentants des sociétés de sécurité. A la fin de leur visite, ils rencontreront par ailleurs les médias.
En septembre dernier, Mme Patel avait indiqué que des mercenaires avaient commis de « graves violations des droits de l’homme » en Libye, dont des « exécutions sommaires, des actes de torture ou encore des disparitions forcées ».
Durant le conflit en Libye, l’opposition avait dénoncé la présence de mercenaires africains combattant aux côtés de l’ex-leader libyen Mouammar Kadhafi.
AFP