Le médiateur de l’Union africaine (UA) Thabo Mbeki est arrivé jeudi soir dans la capitale soudanaise pour tenter de relancer les négociations entre Khartoum et Juba, suspendues après des combats frontaliers en avril, selon un journaliste de l’AFP. Le Soudan et le Soudan du Sud n’ont toujours pas repris leurs pourparlers, alors que l’ONU avait fixé mercredi comme date limite, mais des diplomates de plusieurs pays tentent de les relancer, au premier rang desquels M. Mbeki, qui doit rencontrer des dirigeants soudanais au cours de sa visite de deux jours.
L’ancien président Sud-africain a quitté l’aéroport dans une limousine noire vers 17H25 GMT. A Khartoum, il doit notamment s’entretenir avec le président Omar el-Béchir, a déclaré à l’AFP le porte-parole du ministère des Affaires étrangères soudanais, Al-Obeid Meruh.
M. Mbeki doit ensuite se rendre à Juba dans le cadre de sa médiation.
« Il est en train d’encourager les deux côtés à faire des propositions sur les questions clés qui divisent les deux pays », a expliqué mercredi le secrétaire d’Etat adjoint américain chargé des Affaires africaines, Johnnie Carson.
« Il n’y a pas eu une reprise totale des discussions entre les deux camps, mais il y a des choses qui sont faites », a assuré le responsable américain, s’exprimant depuis Washington lors d’une audio-conférence avec des journalistes de plusieurs pays africains.
« Nous voulons que ça aille plus vite, avec des engagements plus forts », a-t-il cependant reconnu.
Dans une résolution adoptée le 2 mai, le Conseil de sécurité de l’ONU avait exhorté les deux voisins soudanais à cesser leurs combats à la frontière sous peine de sanctions et à entamer sans conditions des discussions d’ici au 16 mai, sous peine de sanction.
Dans une nouvelle résolution votée jeudi, le Conseil de sécurité a réitéré son ultimatum et exigé du Soudan « qu’il retire immédiatement et sans conditions » ses soldats et policiers de la région frontalière contestée d’Abyei, dont le Soudan du Sud s’est déjà retiré selon le texte.
Depuis la partition en juillet 2011, les deux Soudans ne parviennent pas à s’entendre sur des sujets délicats comme le tracé de la frontière commune, le partage des revenus pétroliers ou le statut des zones disputées comme Abyei.
Malgré des mois de négociations sous la houlette de l’UA, les tensions se sont accumulées, jusqu’à ce que le Soudan du Sud s’empare pour 10 jours de la principale zone pétrolifère du Nord, Heglig, au prix de combats meurtriers, poussant Khartoum à se retirer des pourparlers.
Les combats avaient alors fait craindre un nouveau conflit ouvert entre le Nord et le Sud qu’une guerre civile a opposés entre 1983 et 2005, faisant près de 2 millions de morts.
Le porte-parole du gouvernement sud-soudanais, Barnaba Marial Benjamin, a déclaré jeudi à l’AFP que la délégation de Juba était prête à des pourparlers mais que M. Mbeki n’avait « pas encore adressé les invitations ou donné de date » en raison des hésitations de Khartoum.
« Je pense qu’il veut être sûr que le Soudan vienne » avant d’envoyer les invitations, a-t-il ajouté, accusant l’UA de « changer le programme selon les humeurs de Khartoum ».
Le ministère soudanais des Affaires étrangères avait auparavant indiqué que M. Mbeki devrait venir à Khartoum dans la semaine pour « discuter des détails des négociations, comme le calendrier et l’ordre du jour ».
L’ancien président Sud-africain a quitté l’aéroport dans une limousine noire vers 17H25 GMT. A Khartoum, il doit notamment s’entretenir avec le président Omar el-Béchir, a déclaré à l’AFP le porte-parole du ministère des Affaires étrangères soudanais, Al-Obeid Meruh.
M. Mbeki doit ensuite se rendre à Juba dans le cadre de sa médiation.
« Il est en train d’encourager les deux côtés à faire des propositions sur les questions clés qui divisent les deux pays », a expliqué mercredi le secrétaire d’Etat adjoint américain chargé des Affaires africaines, Johnnie Carson.
« Il n’y a pas eu une reprise totale des discussions entre les deux camps, mais il y a des choses qui sont faites », a assuré le responsable américain, s’exprimant depuis Washington lors d’une audio-conférence avec des journalistes de plusieurs pays africains.
« Nous voulons que ça aille plus vite, avec des engagements plus forts », a-t-il cependant reconnu.
Dans une résolution adoptée le 2 mai, le Conseil de sécurité de l’ONU avait exhorté les deux voisins soudanais à cesser leurs combats à la frontière sous peine de sanctions et à entamer sans conditions des discussions d’ici au 16 mai, sous peine de sanction.
Dans une nouvelle résolution votée jeudi, le Conseil de sécurité a réitéré son ultimatum et exigé du Soudan « qu’il retire immédiatement et sans conditions » ses soldats et policiers de la région frontalière contestée d’Abyei, dont le Soudan du Sud s’est déjà retiré selon le texte.
Depuis la partition en juillet 2011, les deux Soudans ne parviennent pas à s’entendre sur des sujets délicats comme le tracé de la frontière commune, le partage des revenus pétroliers ou le statut des zones disputées comme Abyei.
Malgré des mois de négociations sous la houlette de l’UA, les tensions se sont accumulées, jusqu’à ce que le Soudan du Sud s’empare pour 10 jours de la principale zone pétrolifère du Nord, Heglig, au prix de combats meurtriers, poussant Khartoum à se retirer des pourparlers.
Les combats avaient alors fait craindre un nouveau conflit ouvert entre le Nord et le Sud qu’une guerre civile a opposés entre 1983 et 2005, faisant près de 2 millions de morts.
Le porte-parole du gouvernement sud-soudanais, Barnaba Marial Benjamin, a déclaré jeudi à l’AFP que la délégation de Juba était prête à des pourparlers mais que M. Mbeki n’avait « pas encore adressé les invitations ou donné de date » en raison des hésitations de Khartoum.
« Je pense qu’il veut être sûr que le Soudan vienne » avant d’envoyer les invitations, a-t-il ajouté, accusant l’UA de « changer le programme selon les humeurs de Khartoum ».
Le ministère soudanais des Affaires étrangères avait auparavant indiqué que M. Mbeki devrait venir à Khartoum dans la semaine pour « discuter des détails des négociations, comme le calendrier et l’ordre du jour ».
AFP