
Le Commission a notamment estimé que l’intéressé n’avait pas apporté de preuves suffisantes pour « démontrer que le système judiciaire en Tunisie est toujours corrompu », qu’il « ne pourra pas avoir droit à un procès équitable ni faire valoir sa défense », et que « les nouvelles autorités tunisiennes maltraitent les détenus », comme il l’avait allégué.
Cependant, un éventuel départ pour la Tunisie de M. Trabelsi, de sa femme et de leurs deux enfants, tous concernés par cette décision, n’est pas attendu dans l’immédiat, l’homme d’affaires ayant demandé à bénéficier du statut de réfugié, ce qui implique une procédure relativement longue.
M. Trabelsi semble envisager différents scénarios: tout en demandant l’asile au Canada, il a publié récemment une « lettre d’excuses » au peuple tunisien, déclarant qu’il était prêt à rentrer dans son pays et subir un procès en bonne et due forme.
AFP