
Lundi, un responsable du Pentagone a confirmé qu’un 12e membre des forces armées faisait l’objet d’une enquête dans cette affaire. Il s’agit d’un militaire affecté à l’agence de communication de la Maison Blanche, qui gère les transmissions de son et d’image lors des déplacements présidentiels, a précisé ce responsable sous couvert de l’anonymat.
Egalement lundi, le porte-parole du président Obama, Jay Carney, a révélé que le service juridique de la Maison Blanche avait mené pendant le week-end une enquête interne, qui n’avait mis en évidence « aucun indice de mauvais comportement » d’employés de la présidence.
M. Carney a insisté sur le fait que cette enquête avait été menée « par précaution », aucune accusation n’ayant été formulée au sujet du comportement de ces employés. Il a aussi souligné que les agents du Secret Service et les militaires n’avaient aucun lien de subordination direct à la Maison Blanche.
Depuis que ce scandale a éclaté le 13 avril, six membres du Secret Service, la police d’élite qui protège M. Obama, ont perdu leur emploi: quatre ont démissionné, un a été limogé et un dernier autorisé à prendre sa retraite. Un septième agent subira des sanctions administratives.

Vendredi, M. Obama avait reçu à la Maison Blanche le chef du Secret Service, Mark Sullivan, pour être mis au courant des derniers développements de l’enquête. Interrogé lundi pour savoir si M. Sullivan avait présenté sa démission à cette occasion, M. Carney a répondu: « non ».
Des figures et des élus du parti républicain ont estimé que ce scandale était symptomatique d’un laisser-aller de la discipline au sein de l’administration démocrate. La Maison Blanche a rejeté tout amalgame.
M. Obama ne s’est pas exprimé à ce sujet depuis sa conférence de presse en Colombie le 15 avril. Il avait alors déclaré qu’il s’attendait à une enquête « approfondie » et « rigoureuse » et que si les faits présumés étaient établis, il serait « évidemment en colère ».
AFP