
“Nous ne demandons pas une force pour écraser l’armée, mais pour apporter la stabilité”, a expliqué M. Djalo Pires en conférence de presse, jugeant qu’une intervention internationale ne représenterait “aucune menace à la souveraineté de la Guinée-Bissau”.
Jeudi dernier à New York, M. Djalo Pires s’était déjà adressé au Conseil de sécurité des Nations unies pour “implorer l’envoi d’une force d’interposition en Guinée-Bissau”, idée défendue par l’ensemble des pays lusophones, au premier rang desquels le Portugal et l’Angola.
“La communauté internationale a l’obligation de protéger notre peuple”, a insisté lundi le gouvernement déchu, dénonçant les conditions “inhumaines” dans lesquelles sont détenus selon lui le président par intérim Raimundo Pereira et le Premier ministre Carlos Gomes Junior.
Les “atrocités” et les “persécutions” contre les opposants au coup d’Etat se poursuivent à Bissau et en province, a-t-il par ailleurs accusé, sans autre précision.
Emboîtant le pas au Conseil de sécurité de l’ONU, les ministres européens des Affaires étrangères ont menacé lundi la junte qui a pris le pouvoir en Guinée-Bissau de sanctions si le pouvoir civil n’est pas rétabli.
AFP