
Devant la mosquée, ils ont scandé « Obama regarde, Cheikh Hazem est un grand savant », faisant référence au président américain Barack Obama.
Les portraits de M. Abou Ismaïl, partisan d’un islam rigoriste sur le modèle de celui prôné par l’Arabie saoudite, sont de plus en plus présents dans les rues du Caire.
L’élection présidentielle, prévue les 23 et 24 mai, est censée clore une transition agitée, au cours de laquelle l’armée au pouvoir, portée aux nues pendant le soulèvement populaire de l’an dernier, est devenue la cible des militants ayant mené la révolte contre l’ancien régime.
M. Abou Ismaïl affrontera notamment l’ex-secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa, l’ex-membre des Frères musulmans Abdel Moneim Aboul Foutouh et Salim al-Awwa, de tendance islamiste.
Les partis représentés au Parlement, dominé par les islamistes, peuvent désigner un candidat.
Les Frères musulmans, première force politique du pays, qui avaient dit qu’ils annonceraient leur appui à un « candidat de consensus » à l’issue du processus d’enregistrement des candidats, pourraient finalement désigner l’un de leurs dirigeants pour se présenter à la présidentielle.
AFP