
Le 14 mars, le ministère irakien des Affaires étrangères avait indiqué que « la protection du président Béchir (serait) garantie à 100% à l’instar de celle de tous les invités au sommet ».
M. Béchir est depuis 2009 sous le coup d’un mandat d’arrêt de la CPI qui l’accuse de génocide, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre commis à l’encontre des habitants de la région soudanaise du Darfour en guerre.
L’Irak n’est pas signataire du Statut de Rome, fondateur de la CPI, et n’a en théorie pas l’obligation de lui livrer le président soudanais.
M. Béchir ne reconnaît pas la compétence de la CPI qu’il défie en voyageant à l’étranger, même dans des pays signataires du Statut de Rome.
AFP