Le procès de Raymond Ranjeva, ex-vice-président de la Cour Internationale de Justice (CIJ) de la Haye accusé de complicité dans la préparation d’un coup d’Etat, s’est ouvert ce lundi à Antananarivo. Raymond Ranjeva, vice-président de la CIJ de 2003 à 2006, comparaît avec sa fille Riana et 19 officiers. Il est poursuivi pour complicité d’atteinte à la sûreté de l’Etat et acte de préparation de coup d’Etat.
En novembre 2010, des officiers s’étaient retranchés dans la base aéronavale d’Ivato (BANI) et avaient annoncé la suspension de toutes les institutions du régime de transition actuel et la création d’un comité de salut public. Ils avaient été arrêtés quelques jours après.
Un document contenant la répartition détaillée des missions avait été retrouvé au domicile de Raymond Ranjeva lors d’une perquisition.
« Le professeur Raymond Ranjeva a toujours nié tout lien avec ces événements », a déclaré son avocat Me André Randranto à l’issue de la premier journée de procès.
Raymond Ranjeva, 70 ans, professeur agrégé de droit à la retraite, est rentré à Madagascar en 2010, clamant ouvertement son opposition au régime de transition actuel. Issu d’une famille d’aristocrates, il est considéré comme une figure importante du pays. Il est également membre de la commission Justice et Paix du Vatican.
En novembre 2010, des officiers s’étaient retranchés dans la base aéronavale d’Ivato (BANI) et avaient annoncé la suspension de toutes les institutions du régime de transition actuel et la création d’un comité de salut public. Ils avaient été arrêtés quelques jours après.
Un document contenant la répartition détaillée des missions avait été retrouvé au domicile de Raymond Ranjeva lors d’une perquisition.
« Le professeur Raymond Ranjeva a toujours nié tout lien avec ces événements », a déclaré son avocat Me André Randranto à l’issue de la premier journée de procès.
Raymond Ranjeva, 70 ans, professeur agrégé de droit à la retraite, est rentré à Madagascar en 2010, clamant ouvertement son opposition au régime de transition actuel. Issu d’une famille d’aristocrates, il est considéré comme une figure importante du pays. Il est également membre de la commission Justice et Paix du Vatican.
AFP