Au moins cinq personnes, outre le kamikaze, ont été tuées mercredi à Mogadiscio dans un attentat suicide revendiqué par les islamistes somaliens shebab, à l’intérieur du complexe ultra-sécurisé Villa Somalia abritant la présidence somalienne et divers bâtiments officiels. « Deux des blessés ont succombé à leurs blessures, faisant passer à six le nombre total de personnes tuées dans l’explosion », y compris le kamikaze, a déclaré à l’AFP Muktar Abdi Yusud, un responsable de la sécurité du palais présidentiel.
Des civils figurent parmi les victimes, a-t-il ajouté sans autre précision.
Un porte-parole de la police somalienne, Abdullahi Hassan Barise, a indiqué que l’attentat avait également fait dix blessés.
Un autre responsable de la police somalienne, Mohamed Adan, a expliqué à l’AFP que le kamikaze s’était fait exploser devant l’entrée de la résidence du président du Parlement somalien de transition, située à l’intérieur du complexe Villa Somalia.
Ni le chef de l’Etat somalien Sharif Cheikh Ahmed, sur le chemin du retour d’un déplacement à Addis Abeba, ni le président du Parlement Sharif Hassan Cheikh Adan, parti l’accueillir à l’aéroport, n’étaient présents dans le complexe lors de l’attentat, selon Mohamed Amin, un autre responsable des forces de sécurité.
« Les moujahidines ont mené une spectaculaire opération martyr à l’intérieur du palais présidentiel (…) au moins seize personnes ont été tuées », ont affirmé les shebab sur leur compte twitter.
Le mouvement, récemment intégré à Al-Qaïda, a assuré avoir perpétré l’attentat pendant que se déroulait une réunion officielle et ajouté que des responsables gouvernementaux et des soldats progouvernementaux figuraient parmi les victimes.
Affaiblis sur le terrain militaire, les shebab, qui ont juré la perte du fragile gouvernement somalien de transition (TFG), soutenu à bout de bras par la communauté internationale et les forces de la mission de l’Union africaine en Somalie (Amisom), avaient menacé mi-février d’intensifier leur campagne d’attentats dans la capitale somalienne.
–Un des lieux les plus sécurisés de Mogadiscio–
Des taches de sang et des restes humains étaient visibles sur les lieux de l’attentat, a rapporté un journaliste de l’AFP.
Outre la présidence somalienne et la résidence du président du Parlement, Villa Somalia accueille également les bureaux du Premier ministre somalien et de plusieurs responsables du TFG, ceux du chef de l’agence nationale de sécurité, le quartier-général de la police et les bâtiments de Radio Mogadiscio.
C’est l’un des lieux les plus sécurisés de Mogadiscio, l’une des capitales les plus dangereuses au monde.
La Somalie est dépourvue d’autorité centrale depuis l’effondrement du régime du président Siad Barre en 1991 et l’instabilité politique alimente depuis deux décennies une violence permanente dans le pays, notamment à Mogadiscio.
Les shebab ont multiplié les attaques suicide ou à la grenade dans la capitale depuis qu’ils y ont abandonné en août leurs positions, sous la pression des forces du TFG et de l’Amisom.
Le 8 février, ils avaient revendiqué un attentat contre un café, voisin d’un hôtel réputé héberger des députés et responsables somaliens et situé non loin de Villa Somalia, qui avait tué au moins 15 personnes.
Outre les troupes du TFG et de l’Amisom, les rebelles islamistes, qui contrôlent encore une partie du sud et du centre de la Somalie, sont également sous la pression croissante des armées kényane dans le sud et éthiopienne dans l’ouest.
Les soldats éthiopiens les ont contraint mi-février à abandonner la ville de de Baïdoa, un de leurs bastions, dans le sud-ouest du pays.
S’ils semblent en difficulté sur le terrain militaire, les experts avertissent que les shebab sont loin d’être défaits et pourraient désormais privilégier les actions de guérilla et les attentats.
L’attentat récent le plus meurtrier à Mogadiscio reste l’explosion en octobre d’un camion piégé contre un complexe ministériel qui avait tué au moins 82 personnes.
Des civils figurent parmi les victimes, a-t-il ajouté sans autre précision.
Un porte-parole de la police somalienne, Abdullahi Hassan Barise, a indiqué que l’attentat avait également fait dix blessés.
Un autre responsable de la police somalienne, Mohamed Adan, a expliqué à l’AFP que le kamikaze s’était fait exploser devant l’entrée de la résidence du président du Parlement somalien de transition, située à l’intérieur du complexe Villa Somalia.
Ni le chef de l’Etat somalien Sharif Cheikh Ahmed, sur le chemin du retour d’un déplacement à Addis Abeba, ni le président du Parlement Sharif Hassan Cheikh Adan, parti l’accueillir à l’aéroport, n’étaient présents dans le complexe lors de l’attentat, selon Mohamed Amin, un autre responsable des forces de sécurité.
« Les moujahidines ont mené une spectaculaire opération martyr à l’intérieur du palais présidentiel (…) au moins seize personnes ont été tuées », ont affirmé les shebab sur leur compte twitter.
Le mouvement, récemment intégré à Al-Qaïda, a assuré avoir perpétré l’attentat pendant que se déroulait une réunion officielle et ajouté que des responsables gouvernementaux et des soldats progouvernementaux figuraient parmi les victimes.
Affaiblis sur le terrain militaire, les shebab, qui ont juré la perte du fragile gouvernement somalien de transition (TFG), soutenu à bout de bras par la communauté internationale et les forces de la mission de l’Union africaine en Somalie (Amisom), avaient menacé mi-février d’intensifier leur campagne d’attentats dans la capitale somalienne.
–Un des lieux les plus sécurisés de Mogadiscio–
Des taches de sang et des restes humains étaient visibles sur les lieux de l’attentat, a rapporté un journaliste de l’AFP.
Outre la présidence somalienne et la résidence du président du Parlement, Villa Somalia accueille également les bureaux du Premier ministre somalien et de plusieurs responsables du TFG, ceux du chef de l’agence nationale de sécurité, le quartier-général de la police et les bâtiments de Radio Mogadiscio.
C’est l’un des lieux les plus sécurisés de Mogadiscio, l’une des capitales les plus dangereuses au monde.
La Somalie est dépourvue d’autorité centrale depuis l’effondrement du régime du président Siad Barre en 1991 et l’instabilité politique alimente depuis deux décennies une violence permanente dans le pays, notamment à Mogadiscio.
Les shebab ont multiplié les attaques suicide ou à la grenade dans la capitale depuis qu’ils y ont abandonné en août leurs positions, sous la pression des forces du TFG et de l’Amisom.
Le 8 février, ils avaient revendiqué un attentat contre un café, voisin d’un hôtel réputé héberger des députés et responsables somaliens et situé non loin de Villa Somalia, qui avait tué au moins 15 personnes.
Outre les troupes du TFG et de l’Amisom, les rebelles islamistes, qui contrôlent encore une partie du sud et du centre de la Somalie, sont également sous la pression croissante des armées kényane dans le sud et éthiopienne dans l’ouest.
Les soldats éthiopiens les ont contraint mi-février à abandonner la ville de de Baïdoa, un de leurs bastions, dans le sud-ouest du pays.
S’ils semblent en difficulté sur le terrain militaire, les experts avertissent que les shebab sont loin d’être défaits et pourraient désormais privilégier les actions de guérilla et les attentats.
L’attentat récent le plus meurtrier à Mogadiscio reste l’explosion en octobre d’un camion piégé contre un complexe ministériel qui avait tué au moins 82 personnes.
AFP