Un jour viendra « où la France s’excusera » pour ce qu’elle a fait à l’Algérie, a déclaré samedi le ministre d’Etat algérien et chef du Front de Libération national (FLN, parti présidentiel) Abdelaziz Belkhadem, en réponse aux récentes déclarations du président Nicolas Sarkozy. « De toutes façons, que le président Sarkozy accepte ou refuse, viendra un jour où la France s’excusera de ce qu’elle a commis vis-à-vis de l’Algérie », a affirmé M. Belkhadem à des journalistes en marge d’une réunion au siège de son parti à Alger, axée sur une réconciliation interne à sa formation.
Jeudi, le chef d’Etat français avait reconnu qu’il « y a eu des abus » durant la guerre d’Algérie (1954-1962). « Des atrocités ont été commises de part et d’autre. Ces abus, ces atrocités ont été et doivent être condamnés, mais la France ne peut pas se repentir d’avoir conduit cette guerre », avait ajouté M. Sarkozy.
A propos des Harkis, les supplétifs musulmans recrutés par l’armée française pendant la guerre d’Algérie, M. Belkhadem a noté que M. Sarkozy « a défendu les siens. Nous, nous défendons les nôtres ».
« Lui, il a défendu ce qu’il considère comme des pro-français, a ajouté M. Belkhadem. Nous nous les avons considérés comme des traîtres en 1962 », a-t-il souligné.
« Ce n’est pas maintenant que nous allons changer d’avis », a martelé M. Belkhadem, qui n’en est pas à sa première sortie contre la politique de la France envers son pays.
M. Sarkozy avait reconnu vendredi à Nice (sud de la France) que les autorités françaises s’étaient rendues coupables « d’injustice » et « d’abandon » envers ses 200.000 harkis et qu’elle avait « une dette » à leur endroit, sans toutefois parler de « réparation ».
La guerre d’Algérie est revenue sur le devant de la scène cette année avec les célébrations du cinquantenaire de l’indépendance, gagnée par les armes, de cette ex-colonie française de 132 ans.
Jeudi, le chef d’Etat français avait reconnu qu’il « y a eu des abus » durant la guerre d’Algérie (1954-1962). « Des atrocités ont été commises de part et d’autre. Ces abus, ces atrocités ont été et doivent être condamnés, mais la France ne peut pas se repentir d’avoir conduit cette guerre », avait ajouté M. Sarkozy.
A propos des Harkis, les supplétifs musulmans recrutés par l’armée française pendant la guerre d’Algérie, M. Belkhadem a noté que M. Sarkozy « a défendu les siens. Nous, nous défendons les nôtres ».
« Lui, il a défendu ce qu’il considère comme des pro-français, a ajouté M. Belkhadem. Nous nous les avons considérés comme des traîtres en 1962 », a-t-il souligné.
« Ce n’est pas maintenant que nous allons changer d’avis », a martelé M. Belkhadem, qui n’en est pas à sa première sortie contre la politique de la France envers son pays.
M. Sarkozy avait reconnu vendredi à Nice (sud de la France) que les autorités françaises s’étaient rendues coupables « d’injustice » et « d’abandon » envers ses 200.000 harkis et qu’elle avait « une dette » à leur endroit, sans toutefois parler de « réparation ».
La guerre d’Algérie est revenue sur le devant de la scène cette année avec les célébrations du cinquantenaire de l’indépendance, gagnée par les armes, de cette ex-colonie française de 132 ans.
AFP