
L’ancien Premier ministre Idrissa Seck, arrivé 5e avec 7,86% des suffrages, longtemps présenté comme « le dauphin » du chef de l’Etat avant de tomber en disgrâce et le « frère ennemi » de Macky Sall, lui a aussi apporté son soutien.
« J’ai réaffirmé un principe que j’avais énoncé depuis très longtemps sans équivoque. Principe selon lequel j’accorderai mon soutien au candidat de l’opposition le mieux placé et ceci sans condition », a déclaré « Idy », son surnom, après avoir rencontré une délégation du camp de Macky Sall.
Le second tout doit se tenir le 18 ou le 25 mars, après l’examen par le Conseil Constitutionnel d’éventuels recours concernant le premier tour.

Macky Sall avait déjà recueilli jeudi soir le soutien de Moustapha Niasse, un autre ancien Premier ministre sous Wade, arrivé troisième avec 13,20% des voix.
Ces ralliements rendent la tâche d’autant plus difficile à Abdoulaye Wade, a priori privé de réserves de voix pour le second tour. Les neuf autres candidats ont recueilli au total 6,25% des suffrages.
Moustapha Niasse, Ousmane Tanor Dieng, Idrissa Seck et Macky Sall sont tous membres du Mouvement du 23 juin (M23, coalition de partis d’opposition et d’organisations de la société civile).
M. Sall a aussi reçu jeudi les soutiens du célèbre chanteur et opposant Youssou Ndour, du Mouvement du 23 juin et du collectif de jeunes « Y en a marre », très populaire dans les banlieues dakaroises.
AFP