Le chef d’une milice libyenne qui détient deux journalistes britanniques travaillant pour une chaîne de télévision iranienne a déclaré dimanche que les deux hommes, soupçonnés d’entrée illégale dans le pays et d’espionnage, faisaient l’objet d’une enquête. « Les deux détenus de Grande-Bretagne étaient en Libye de façon illégale, sans visa ni tampon d’entrée », a indiqué lors d’une conférence de presse à Tripoli Faraj Swehli, ajoutant que les deux hommes qui travaillent pour la chaîne anglophone iranienne Press TV faisaient l’objet d’une enquête après que des preuves compromettantes ont été trouvées en leur possession.
Le reporter Nicholas Davies et le cameraman Gareth Mongomery-Johnson avaient été arrêtés le 21 février par des membres de la brigade de Misrata, alors qu’ils prenaient des photos de la capitale, selon Amnesty International qui a appelé à leur libération et à leur remise aux autorités libyennes.
A Londres, le ministère des Affaires étrangères avait publié un communiqué annonçant que deux Britanniques étaient retenus en Libye.
« Nous pouvons confirmer que deux ressortissants britanniques sont détenus en Libye. Notre ambassade à Tripoli leur fournit une assistance consulaire », selon le communiqué qui ne fournit pas plus de précisions.
Il y a un an, des milliers de Libyens ont abandonné travail ou études pour prendre les armes contre les forces du colonel Kadhafi. Après la chute de son régime fin août et sa mort le 20 octobre, la plupart sont restés organisés en brigades armées.
L’armée et la police n’étant toujours pas entièrement opérationnelles, ce sont ces milices qui font largement la loi en Libye.
Inquiètes de la prolifération des armes et de la multiplication des incidents entre groupes armés, les nouvelles autorités ont lancé un plan visant à réintégrer les près de 200.000 ex-rebelles dans la société.
Le reporter Nicholas Davies et le cameraman Gareth Mongomery-Johnson avaient été arrêtés le 21 février par des membres de la brigade de Misrata, alors qu’ils prenaient des photos de la capitale, selon Amnesty International qui a appelé à leur libération et à leur remise aux autorités libyennes.
A Londres, le ministère des Affaires étrangères avait publié un communiqué annonçant que deux Britanniques étaient retenus en Libye.
« Nous pouvons confirmer que deux ressortissants britanniques sont détenus en Libye. Notre ambassade à Tripoli leur fournit une assistance consulaire », selon le communiqué qui ne fournit pas plus de précisions.
Il y a un an, des milliers de Libyens ont abandonné travail ou études pour prendre les armes contre les forces du colonel Kadhafi. Après la chute de son régime fin août et sa mort le 20 octobre, la plupart sont restés organisés en brigades armées.
L’armée et la police n’étant toujours pas entièrement opérationnelles, ce sont ces milices qui font largement la loi en Libye.
Inquiètes de la prolifération des armes et de la multiplication des incidents entre groupes armés, les nouvelles autorités ont lancé un plan visant à réintégrer les près de 200.000 ex-rebelles dans la société.
AFP