
Tamanrasset abrite le Comité d’état-major opérationnel conjoint (Cémoc), crée en avril 2010 par l’Algérie, le Mali, Mauritanie et le Niger pour mieux lutter contre les actions d’Aqmi et d’autres groupes criminels armés.
C’est la première fois qu’un attentat à l’explosif est commis dans cette région d’Algérie, frontalière avec le Niger et le Mali.
« Le terrorisme est un acte criminel condamnable, quelle que soit l’appellation de la partie ayant perpétré cet acte criminel à Tamanrasset », a-t-il ajouté.
Vingt-trois personnes ont été blessées samedi dans un attentat à la voiture piégée contre la brigade de gendarmerie de Tamanrasset, importante ville de garnison du Sud algérien.
Quinze gendarmes en poste, cinq éléments de la Protection civile et trois personnes qui étaient de passage au moment de la déflagration ont été transportés à l’hôpital, avait précisé le ministère algérien de la Défense.
Le Mouvement Unicité et Jihad en Afrique de l’ouest (MUJAO) a revendiqué cet attentat samedi dans un message à l’AFP au Mali.
Le MUJAO est un nouveau groupe islamiste qui prône le jihad (guerre sainte) en Afrique de l’Ouest et est apparu au grand jour en décembre 2011 en revendiquant l’enlèvement de trois Européens à Tindouf, dans l’ouest de l’Algérie, où est basé le mouvement indépendantiste sahraoui du Front Polisario.
Le président de l’Assemblée nationale Abdelaziz Ziari appelé les Algériens à se mobiliser contre ceux qui veulent porter atteinte à leur pays ».
Le président du Sénat Abdelkader Bensalah a estimé pour sa part que « cette lâche agression n’influera pas sur les positions fermes de l’Algérie vis-à-vis de la lutte antiterroriste et le renforcement de la sécurité et de la stabilité en Algérie et dans la région ».
AFP