dimanche, avril 28, 2024
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Standard and Poor's relève sa perspective pour le Nigeria à "positive"

Standard and Poor's relève sa perspective pour le Nigeria à
L’agence de notation Standard and Poor’s (S&P) a relevé sa perspective pour le Nigeria de « stable » à « positive » sur la base de réformes « importantes » qui ont été engagées, et confirmé la note du pays le plus peuplé d’Afrique à B+/B, selon un communiqué jeudi. « Le gouvernement nigérian, sous la présidence de Goodluck Jonathan, a engagé plusieurs réformes importantes et resserre sa politique fiscale et monétaire », remarque S&P.
« Les autorités ont restructuré et renforcé le secteur bancaire et nous nous attendons à ce que la croissance économique demeure forte. Nous révisons notre perspective de stable à positive », annonce l’agence.
Les autorités d’Abuja « prévoient de supprimer une subvention sur le carburant », financée à partir des revenus de l’exploitation pétrolière dans le sud du Nigeria, premier producteur de brut d’Afrique.
« Il s’agit de l’une des réformes importantes promues par le président » de ce pays de 160 millions d’habitants, estime l’agence de notation.
Cette mesure, déjà annoncée par le président Olusegun Obasanjo (1999-2007) fait face à une très forte résistance des syndicats notamment.
Le gouvernement a indiqué avoir dépensé en 2011 au moins 8 milliards de dollars pour ces subventions.
Abuja a en outre l’objectif d’améliorer notamment la « transparence » dans le secteur pétrolier grâce à un nouveau texte de loi qui n’a pas encore été adopté, souligne S&P.
L’économie nigériane dépend largement du pétrole. En 2010, l’exportation d’hydrocarbures a représenté 72% des revenus des comptes courants du pays, selon l’agence.
« Nous confirmons la note B+/B », annonce S&P, expliquant que les notes du Nigeria sont entravées par « les tensions politiques internes », « des institutions politiques faibles », « un niveau faible de développement » ou encore « un manque significatif d’infrastructures ».
En revanche, elles sont aussi le reflet notamment d’un niveau d’endettement faible grâce à des annulations de dette en 2005 et 2006
Le pays, qui compte à peu près autant de chrétiens que de musulmans, est secoué par des violences attribuées à une secte islamiste qui font craindre une escalade des violences interconfessionnelles.

AFP

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