
« C’était une bombe sur le bord de la route, nous avons plus de dix personnes tuées dans l’explosion jusqu’ici, nous cherchons encore à savoir qui était la cible, mais tous les morts sont des civils, » a-t-il ajouté.
« La route est souvent empruntée par des responsables du gouvernement, » a-t-il poursuivi, sans pouvoir dire qui « passait là au moment de l’explosion ».
« L’attaque a été horrible, j’ai vu les cadavres d’au moins neuf civils, dont des enfants, il y avait du sang et de la chair humaine partout, » a raconté un témoin, Sadiq Mohamed.
Selon un autre témoin, Moalim Adan Ali, l’explosion est survenue alors que la route était bondée de civils. « Onze civils sont morts sur le coup, » a-t-il ajouté.

Les shebab, désormais aussi sous la pression d’un autre front, contre l’armée kényane dans le sud somalien, avaient affirmé en août que leur repli n’était que tactique. Ils mènent depuis une politique de harcèlement contre les troupes du gouvernement de transition somalien (TFG), dont ils ont juré la perte, et la force de l’Union africaine sur place (Amisom) qui le soutient.
AFP