La Tunisie a lancé un mandat d’arrêt international contre Souha Arafat, la veuve du dirigeant palestinien Yasser Arafat, pour son implication présumée dans une affaire de corruption à l’époque du régime de Ben Ali. Le tribunal de première instance de Tunis a émis un mandat d’arrêt contre Mme Arafat, a indiqué lundi à l’AFP le porte-parole du ministère de la Justice Kadhem Zine El Abidine, sans donner les motivations de cette décision.
Une source judiciaire a toutefois précisé que Mme Arafat était poursuivie dans le cadre d’une affaire liée à l’Ecole internationale de Carthage, qu’elle avait fondée au printemps 2007 avec Leïla Trabelsi, l’ex-première dame de Tunisie, dans la banlieue nord de Tunis.
« Cette école a été créée de façon illégale: les procédures administratives légales ont été violées pour des intérêts personnels », selon cette source.
Mme Arafat a rejeté les accusations portées contre elle et s’est dite prête dans une conversation téléphonique avec l’AFP à Ramallah (Territoires palestiniens) « à faire face à cette affaire et à présenter des documents » par le biais d’un avocat tunisien.
« J’ai tous les documents officiels prouvant que j’ai cédé toutes mes parts et mes actions dans l’école à Asmaa Mahjoub, nièce de Leïla, épouse de l’ancien président (tunisien) Zine El-Abidine Ben Ali », a déclaré Souha Arafat.
Elle a précisé que « les sommes qu’elle a versées pour contribuer au capital de l’école internationale étaient un prêt de 300.000 dinars tunisiens obtenu auprès de la Banque de l’Habitat tunisien ». « J’ai remboursé une partie du prêt et quand j’ai renoncé à mes parts, on m’a rendu seulement 30.000 dinars tunisiens », a ajouté Mme Arafat qui a en outre affirmé ne pas être au courant d’un mandat d’arrêt émis à son encontre.
La création de l’école internationale de Carthage, établissement privé qui fournissait un enseignement de la maternelle au lycée conformément au système éducatif français, avait, à l’époque, créé des remous car elle avait entraîné la fermeture d’un établissement également privé et réputé, l’école Louis Pasteur-Bouebdeli.
Selon la presse tunisienne, des désaccords étaient rapidement apparus entre Leïla Ben Ali et Souha Arafat et, le 14 août 2007, l’ex-président Ben Ali avait déchu Mme Arafat de sa nationalité tunisienne, acquise en septembre 2006.
Elle avait alors quitté la Tunisie pour s’installer à Malte.
Dans une déclaration faite par téléphone samedi au quotidien arabophone Al Qods basé à Londres, Mme Arafat a assuré n’avoir « plus aucun lien avec l’Ecole internationale de Carthage ».
Après la révolution, l’Ecole internationale de Carthage a été réquisitionnée par l’Etat et placée sous tutelle comme les autres biens de la famille Ben Ali.
Mme Arafat, Palestinienne de naissance, a été l’assistante du chef de l’OLP (Organisation de Libération de la Palestine) Yasser Arafat pendant son exil en Tunisie, de 1982 à 1994. Elle l’avait épousé en secret en 1990 mais leur mariage n’avait été révélé que deux ans plus tard.
Après la mort du dirigeant palestinien en 2004, elle était revenue s’installer à Tunis et avait obtenu la nationalité tunisienne.
Issue de la bourgeoisie chrétienne palestinienne, Souha Arafat, 48 ans, était loin de faire l’unanimité dans la société palestinienne en raison de ses goûts de luxe affichés, qui contrastaient avec le mode de vie austère de son époux.
Elle a eu une fille avec Yasser Arafat, Zahwa.
En 2003, la France, où elle a longtemps vécu et dont elle a la nationalité, a ouvert une enquête préliminaire sur des transfert de fonds suspects sur son compte bancaire parisien.
En Tunisie, Mme Arafat vivait dans la discrétion. Elle était cependant sortie de son silence en août 2006 pour démentir des rumeurs publiées dans la presse arabe selon lesquelles elle s’était remariée avec Belhassen Trabelsi, homme d’affaires et gendre de l’ex-président Ben Ali.
Une source judiciaire a toutefois précisé que Mme Arafat était poursuivie dans le cadre d’une affaire liée à l’Ecole internationale de Carthage, qu’elle avait fondée au printemps 2007 avec Leïla Trabelsi, l’ex-première dame de Tunisie, dans la banlieue nord de Tunis.
« Cette école a été créée de façon illégale: les procédures administratives légales ont été violées pour des intérêts personnels », selon cette source.
Mme Arafat a rejeté les accusations portées contre elle et s’est dite prête dans une conversation téléphonique avec l’AFP à Ramallah (Territoires palestiniens) « à faire face à cette affaire et à présenter des documents » par le biais d’un avocat tunisien.
« J’ai tous les documents officiels prouvant que j’ai cédé toutes mes parts et mes actions dans l’école à Asmaa Mahjoub, nièce de Leïla, épouse de l’ancien président (tunisien) Zine El-Abidine Ben Ali », a déclaré Souha Arafat.
Elle a précisé que « les sommes qu’elle a versées pour contribuer au capital de l’école internationale étaient un prêt de 300.000 dinars tunisiens obtenu auprès de la Banque de l’Habitat tunisien ». « J’ai remboursé une partie du prêt et quand j’ai renoncé à mes parts, on m’a rendu seulement 30.000 dinars tunisiens », a ajouté Mme Arafat qui a en outre affirmé ne pas être au courant d’un mandat d’arrêt émis à son encontre.
La création de l’école internationale de Carthage, établissement privé qui fournissait un enseignement de la maternelle au lycée conformément au système éducatif français, avait, à l’époque, créé des remous car elle avait entraîné la fermeture d’un établissement également privé et réputé, l’école Louis Pasteur-Bouebdeli.
Selon la presse tunisienne, des désaccords étaient rapidement apparus entre Leïla Ben Ali et Souha Arafat et, le 14 août 2007, l’ex-président Ben Ali avait déchu Mme Arafat de sa nationalité tunisienne, acquise en septembre 2006.
Elle avait alors quitté la Tunisie pour s’installer à Malte.
Dans une déclaration faite par téléphone samedi au quotidien arabophone Al Qods basé à Londres, Mme Arafat a assuré n’avoir « plus aucun lien avec l’Ecole internationale de Carthage ».
Après la révolution, l’Ecole internationale de Carthage a été réquisitionnée par l’Etat et placée sous tutelle comme les autres biens de la famille Ben Ali.
Mme Arafat, Palestinienne de naissance, a été l’assistante du chef de l’OLP (Organisation de Libération de la Palestine) Yasser Arafat pendant son exil en Tunisie, de 1982 à 1994. Elle l’avait épousé en secret en 1990 mais leur mariage n’avait été révélé que deux ans plus tard.
Après la mort du dirigeant palestinien en 2004, elle était revenue s’installer à Tunis et avait obtenu la nationalité tunisienne.
Issue de la bourgeoisie chrétienne palestinienne, Souha Arafat, 48 ans, était loin de faire l’unanimité dans la société palestinienne en raison de ses goûts de luxe affichés, qui contrastaient avec le mode de vie austère de son époux.
Elle a eu une fille avec Yasser Arafat, Zahwa.
En 2003, la France, où elle a longtemps vécu et dont elle a la nationalité, a ouvert une enquête préliminaire sur des transfert de fonds suspects sur son compte bancaire parisien.
En Tunisie, Mme Arafat vivait dans la discrétion. Elle était cependant sortie de son silence en août 2006 pour démentir des rumeurs publiées dans la presse arabe selon lesquelles elle s’était remariée avec Belhassen Trabelsi, homme d’affaires et gendre de l’ex-président Ben Ali.
AFP