Le ministre gambien de la Justice, Edward Gomez, a affirmé lundi que le journaliste gambien Chief Ebrima Manneh, porté disparu depuis son interpellation en juillet 2006 et donné pour mort par une source policière, était « vivant ». Chief Ebrima Manneh, qui était employé du quotidien pro-gouvernemental gambien Daily Observer, « est vivant, et nous allons parler de ce dossier plus tard », a déclaré à l’AFP le ministre, confirmant ses propos rapportés par le quotidien privé Daily News.
Dans son entretien au Daily News, il a affirmé: « Laissez-moi vous dire avec un degré élevé de certitude que le journaliste Chief Ebrima Manneh est quelque part et il est vivant ».
« Nous allons parler de ce dossier ultérieurement, au moment opportun, quand je pourrai vous le prouver au-delà de tout doute raisonnable. (…) Et certains d’entre vous, les journalistes, vous aurez honte de tout ce que vous avez publié » sur l’affaire, a-t-il dit.
M. Manneh est porté disparu depuis son interpellation, en juillet 2006, dans les locaux du Daily Observer à Banjul, par des agents présentés comme membres des services de renseignements. Des sources au sein du journal ont estimé qu’il a été visé car il préparait un article critiquant le gouvernement pour un organe de presse étranger.
En avril 2009, un policier au sein de la prison centrale de Banjul avait affirmé à l’AFP y avoir vu Manneh pour la dernière fois en 2008, quand il avait été emmené par un policier en civil dans la nuit. « C’est la dernière fois que je l’ai vu et d’après ce que je sais, Chief Manneh n’est plus en vie », avait déclaré ce policier, refusant que son nom soit cité, de peur d’être arrêté ou tué.
En mars dernier, le président gambien Yahya Jammeh avait affirmé que le gouvernement n’avait « rien à voir » avec « sa mort et sa disparition ».
Des organisations de défense des droits de l’Homme et de la liberté de la presse dénoncent régulièrement les interpellations et disparitions de journalistes en Gambie, pays anglophone d’Afrique de l’Ouest dirigé depuis 1994 par Yahya Jammeh.
Dans son entretien au Daily News, il a affirmé: « Laissez-moi vous dire avec un degré élevé de certitude que le journaliste Chief Ebrima Manneh est quelque part et il est vivant ».
« Nous allons parler de ce dossier ultérieurement, au moment opportun, quand je pourrai vous le prouver au-delà de tout doute raisonnable. (…) Et certains d’entre vous, les journalistes, vous aurez honte de tout ce que vous avez publié » sur l’affaire, a-t-il dit.
M. Manneh est porté disparu depuis son interpellation, en juillet 2006, dans les locaux du Daily Observer à Banjul, par des agents présentés comme membres des services de renseignements. Des sources au sein du journal ont estimé qu’il a été visé car il préparait un article critiquant le gouvernement pour un organe de presse étranger.
En avril 2009, un policier au sein de la prison centrale de Banjul avait affirmé à l’AFP y avoir vu Manneh pour la dernière fois en 2008, quand il avait été emmené par un policier en civil dans la nuit. « C’est la dernière fois que je l’ai vu et d’après ce que je sais, Chief Manneh n’est plus en vie », avait déclaré ce policier, refusant que son nom soit cité, de peur d’être arrêté ou tué.
En mars dernier, le président gambien Yahya Jammeh avait affirmé que le gouvernement n’avait « rien à voir » avec « sa mort et sa disparition ».
Des organisations de défense des droits de l’Homme et de la liberté de la presse dénoncent régulièrement les interpellations et disparitions de journalistes en Gambie, pays anglophone d’Afrique de l’Ouest dirigé depuis 1994 par Yahya Jammeh.
Diasporas-News — AFP