
« Il est hors de question que la Raddho soit observateur », a-t-il ajouté, estimant qu’il faut « que les règles du jeu soient respectées et il faut des gens neutres pour assurer la supervision du scrutin ».
La Raddho et son président Alioune Tine sont à la pointe du combat mené contre un nouveau mandat du président Wade, 85 ans, au pouvoir depuis 2000, candidat à sa propre succession à la présidentielle de 2012 dont le 1er tour est prévu le 26 février.
Alioune Tine est également porte-parole du Mouvement du 23 juin (M23), qui regroupe une soixantaine

« On ne peut pas retirer une candidature qui n’a pas encore été déposée » au Conseil constitutionnel, a affirmé le porte-parole de la présidence. « Le président de la République est garant de l’ordre et de la sécurité et aucune perturbation ne sera tolérée », a-t-il affirmé.
Interrogé par l’AFP, Alioune Tine a estimé que « ni la présidence ni personne ne peut nous dire que nous n’avons pas le droit d’observer les élections, les partis politiques, les organisations de la société civile observent les élections ».
« Nous avons un président de la République qui viole la Constitution, qu’est-ce qu’il faut faire quand on est une organisation de la société civile ? Fermer les yeux ? Nous ne sommes pas du genre à fermer les yeux », a-t-il ajouté.
« Nous avons commencé à observer les élections en disant (au président) vous n’avez pas le droit de vous présenter », a-t-il assuré.
La question de la légitimité d’un nouveau mandat du chef de l’Etat devra être tranchée en janvier 2012 par le Conseil constitutionnel.
La Raddho observe les élections au Sénégal et dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest depuis 1993.
DIASPORAS-NEWS — AFP