
Le précédent bilan fourni samedi de source militaire faisait état de 14 tués, dont trois "assaillants".
La région fait "l’objet de bouclage et de ratissage par les FRCI et la gendarmerie nationale appuyées par des moyens terrestres et aériens de (la force onusienne) Onuci", poursuit le ministère.
"Des sections d’infanterie seront déployées au plus près des populations de l’ouest", annonce-t-il.
Région la plus instable du pays déchirée depuis des années par de vives tensions interethniques, l’ouest a été l’une des zones les plus éprouvées durant la crise post-électorale (décembre 2010-avril 2011), qui a fait au moins 3.000 morts.
Les affrontements dans la région ont le plus souvent mis aux prises miliciens et mercenaires loyaux à l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril, et forces de son rival, le nouveau chef d’Etat Alassane Ouattara.
M. Ouattara, son homologue libérienne Ellen Johnson Sirleaf et d’autres chefs d’Etat d’Afrique de l’Ouest, réunis le 10 septembre au Nigeria, avaient appelé l’ONU à intensifier sa surveillance de la zone frontalière entre les deux pays.
Des saisies d’importantes quantités d’armes et de munitions au Liberia, dans des régions frontalières de la Côte d’Ivoire, ont suscité des craintes pour la stabilité du pays qui, sorti il y a huit ans d’une guerre civile (1989-2003), organise des élections générales le 11 octobre.
Diasporas-News — AFP