Jorge Carlos Fonseca, vainqueur de l’élection présidentielle du 21 août au Cap-Vert, a prêté serment vendredi comme quatrième chef de l’Etat de cet archipel lusophone d’Afrique de l’Ouest réputé modèle de démocratie sur le continent africain. "Nous pourrons dire que notre pays a vaincu la misère lorsqu’il n’y aura plus aucun Capverdien pauvre dans le pays et que nous serons en mesure de fournir du travail à ceux qui veulent travailler" et après avoir "réduit les inégalités", a déclaré M. Fonseca, 60 ans, responsable du Mouvement pour la démocratie (MPD, libéral) au cours de la cérémonie de son investiture à l’Assemblée nationale à Praia.
Il a affirmé se préparer à faire face pendant son mandat de cinq ans à "des moments difficiles" mais être prêt à relever les défis comme "le chômage, la pauvreté, l’insécurité, les problèmes énergétiques, l’endettement de l’Etat", les difficultés des "entreprises et des familles et la crise des valeurs".
Il a promis d’être à l’écoute de toutes les composantes et de toutes les couches de la société, et de ne pas hésiter à aller régulièrement à leur rencontre, respectant en cela son slogan pendant la campagne électorale qui était "Um presidente junto das pessoas", "un président avec le peuple".
Costume sombre, chemise blanche, Jorge Carlos Fonseca a reçu l’écharpe présidentielle symbolique des mains du président de l’Assemblée nationale capverdienne, Basilio Mosso Ramos, en présence de son prédécesseur, Pedro Pires, qui a dirigé le pays pendant dix ans (2001-2011).
Il est le quatrième président du Cap-Vert depuis l’indépendance, en 1975. Il a été précédé par Aristides Pires (1975-1991) – actuellement en convalescence au Portugal où il a été évacué pour des soins en juillet dernier -, puis Antonio Mascarenhas Monteiro (1991-2001) et ensuite Pedro Pires.
La cérémonie d’investiture a regroupé les autorités et la classe politique capverdiennes, incluant le candidat battu au second tour, Manuel Inocencio Sousa, du Parti africain pour l’indépendance du Cap-Vert (PAICV).
Le PAICV est la formation du président sortant et de l’actuel Premier ministre José Maria Neves, homme fort de l’exécutif dans ce pays doté d’un régime semi-présidentiel.
La prestation de serment s’est déroulée également en présence des présidents mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz et santoméen Manuel Pinto da Costa, des chefs de gouvernement sénégalais Souleymane Ndéné Ndiaye, bissau-guinéen Carlos Gomes Junior, et de la vice-présidente gambienne Isatou Njie Saidy, entre autres délégations.
Le Portugal, ex-puissance coloniale, était représenté par son ministre des Finances Vitor Gaspar, d’après la presse locale.
Selon les résultats officiels, Jorge Carlos Fonseca a remporté la présidentielle au second tour avec 54,16% des voix, Manuel Inocencio a eu 45,84% des suffrages.
L’élection de M. Fonseca ouvre la voie à une cohabitation politique au Cap-Vert avec un parlement dominé par le PAICV et un président membre du MPD. A l’issue des législatives organisées en février, le PAICV a obtenu 37 députés sur les 72 que compte le parlement. Le MPD a 33 députés et un petit parti, l’Union capverdienne indépendante et démocratique (UCID, social-démocrate), a deux députés.
Il a affirmé se préparer à faire face pendant son mandat de cinq ans à "des moments difficiles" mais être prêt à relever les défis comme "le chômage, la pauvreté, l’insécurité, les problèmes énergétiques, l’endettement de l’Etat", les difficultés des "entreprises et des familles et la crise des valeurs".
Il a promis d’être à l’écoute de toutes les composantes et de toutes les couches de la société, et de ne pas hésiter à aller régulièrement à leur rencontre, respectant en cela son slogan pendant la campagne électorale qui était "Um presidente junto das pessoas", "un président avec le peuple".
Costume sombre, chemise blanche, Jorge Carlos Fonseca a reçu l’écharpe présidentielle symbolique des mains du président de l’Assemblée nationale capverdienne, Basilio Mosso Ramos, en présence de son prédécesseur, Pedro Pires, qui a dirigé le pays pendant dix ans (2001-2011).
Il est le quatrième président du Cap-Vert depuis l’indépendance, en 1975. Il a été précédé par Aristides Pires (1975-1991) – actuellement en convalescence au Portugal où il a été évacué pour des soins en juillet dernier -, puis Antonio Mascarenhas Monteiro (1991-2001) et ensuite Pedro Pires.
La cérémonie d’investiture a regroupé les autorités et la classe politique capverdiennes, incluant le candidat battu au second tour, Manuel Inocencio Sousa, du Parti africain pour l’indépendance du Cap-Vert (PAICV).
Le PAICV est la formation du président sortant et de l’actuel Premier ministre José Maria Neves, homme fort de l’exécutif dans ce pays doté d’un régime semi-présidentiel.
La prestation de serment s’est déroulée également en présence des présidents mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz et santoméen Manuel Pinto da Costa, des chefs de gouvernement sénégalais Souleymane Ndéné Ndiaye, bissau-guinéen Carlos Gomes Junior, et de la vice-présidente gambienne Isatou Njie Saidy, entre autres délégations.
Le Portugal, ex-puissance coloniale, était représenté par son ministre des Finances Vitor Gaspar, d’après la presse locale.
Selon les résultats officiels, Jorge Carlos Fonseca a remporté la présidentielle au second tour avec 54,16% des voix, Manuel Inocencio a eu 45,84% des suffrages.
L’élection de M. Fonseca ouvre la voie à une cohabitation politique au Cap-Vert avec un parlement dominé par le PAICV et un président membre du MPD. A l’issue des législatives organisées en février, le PAICV a obtenu 37 députés sur les 72 que compte le parlement. Le MPD a 33 députés et un petit parti, l’Union capverdienne indépendante et démocratique (UCID, social-démocrate), a deux députés.
Diasporas-News– AFP