La coopération régionale dans la lutte contre la désertification est au centre d’une réunion à Alger de plus de 40 pays africains chargés d’approuver une "feuille de route" commune pour lutter contre ce phénomène. "Il est difficile de réaliser l’alignement les programmes d’actions des sous-régions du continent si les programmes nationaux ne sont performants", a déclaré à l’AFP Youcef Brahimi, responsable de la coopération au sein du Mécanisme mondial de la lutte contre la désertification, une agence onusienne basée à Rome.
Selon M. Brahimi, le Mécanisme mondial contre la désertification a présenté mardi "une plate-forme de coopération et de partenariat" lors de travaux préparatoires d’experts en prévision d’une conférence régionale qui doit s’ouvrir jeudi à Alger.
"Il s’agit d’un site internet dédié aux informations utiles en matière d’opportunités financières. Les acteurs intéressés par un partenariat ou une mobilisation de ressources peuvent bénéficier d’un espace propre de travail sur ce site pour développer ce partenariat", a précisé M. Brahimi.
Ce projet, financé par la Commission européenne pour un montant de 3,2 millions d’euros, prévoit également une formation en ligne sur la mobilisation de ressources, a-t-il précisé.
Selon le chef de l’unité de coordination régionale pour l’Afrique de la Conférence des parties de la Convention des Nations unies pour la lutte contre la désertification (UNCCD), Boubacar Cisse, la convention sur la lutte contre la désertification est la seule parmi les trois mises en place lors du Sommet de Rio qui a eu moins de financement, comparées à celles du changement climatique et de la biodiversité.
"En Afrique, depuis 1998 à ce jour, la majorité des pays ont élaboré leur programmes, mais malheureusement les ressources financières annoncées par les différentes institutions régionales et internationales n’ont pas été au rendez-vous", a déclaré à l’APS M. Cisse.
La désertification affecte tout le continent africain même les pays de l’Afrique centrale, réputée être une zone forestière.
Selon M. Cisse, au moins 43% des terres productives en Afrique sont affectées par la désertification, soit 70% de l’activité économique du continent qui est menacée.
Le phénomène touche également 40% de la population africaine, soit environ 400 millions de personnes touchées ou exposées à la famine, à l’insécurité alimentaire et aux migrations.
La réunion de jeudi à Alger précède la 10e Conférence de lutte contre la désertification prévue en octobre en Corée du Sud.
L’Algérie préside durant deux ans, jusqu’à la fin 2011, le groupe africain de la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la désertification.
Selon M. Brahimi, le Mécanisme mondial contre la désertification a présenté mardi "une plate-forme de coopération et de partenariat" lors de travaux préparatoires d’experts en prévision d’une conférence régionale qui doit s’ouvrir jeudi à Alger.
"Il s’agit d’un site internet dédié aux informations utiles en matière d’opportunités financières. Les acteurs intéressés par un partenariat ou une mobilisation de ressources peuvent bénéficier d’un espace propre de travail sur ce site pour développer ce partenariat", a précisé M. Brahimi.
Ce projet, financé par la Commission européenne pour un montant de 3,2 millions d’euros, prévoit également une formation en ligne sur la mobilisation de ressources, a-t-il précisé.
Selon le chef de l’unité de coordination régionale pour l’Afrique de la Conférence des parties de la Convention des Nations unies pour la lutte contre la désertification (UNCCD), Boubacar Cisse, la convention sur la lutte contre la désertification est la seule parmi les trois mises en place lors du Sommet de Rio qui a eu moins de financement, comparées à celles du changement climatique et de la biodiversité.
"En Afrique, depuis 1998 à ce jour, la majorité des pays ont élaboré leur programmes, mais malheureusement les ressources financières annoncées par les différentes institutions régionales et internationales n’ont pas été au rendez-vous", a déclaré à l’APS M. Cisse.
La désertification affecte tout le continent africain même les pays de l’Afrique centrale, réputée être une zone forestière.
Selon M. Cisse, au moins 43% des terres productives en Afrique sont affectées par la désertification, soit 70% de l’activité économique du continent qui est menacée.
Le phénomène touche également 40% de la population africaine, soit environ 400 millions de personnes touchées ou exposées à la famine, à l’insécurité alimentaire et aux migrations.
La réunion de jeudi à Alger précède la 10e Conférence de lutte contre la désertification prévue en octobre en Corée du Sud.
L’Algérie préside durant deux ans, jusqu’à la fin 2011, le groupe africain de la Convention des Nations Unies pour la lutte contre la désertification.
Diasporas-News — AFP