Plus de deux enfants sur trois risquent d’être privés d’éducation en Somalie, déjà un des pays souffrant du taux de scolarisation le plus bas au monde, en raison des exodes massifs provoqués par la sécheresse ces derniers mois, a prévenu jeudi l’Unicef.
Selon l’organisation des Nations unies pour l’éducation, 30% des enfants en âge d’être scolarisés avaient accès à une école en Somalie lors de l’année scolaire écoulée (moins de 25% pour les filles).
"Nous nous attendons à ce que le taux d’accueil des élèves soit très réduit une fois que les écoles rouvriront", lors de la rentrée des classes samedi, a indiqué Lisa Doherty, coordinateur des programmes éducatifs d’urgence pour la Somalie à l’Unicef.
Alors que 435.000 enfants somaliens étaient scolarisés en 2010/2011, l’agence des Nations unies pour l’éducation estime que 200.000 enfants en âge d’aller à l’école ont quitté leur région d’origine ces derniers mois en raison de la sécheresse, pour s’installer dans la capitale Mogadiscio ou dans un des camps de réfugiés au Kenya ou en Ethiopie voisins.
Un enseignant sur deux, voire trois sur quatre dans les régions les plus touchées, risque de manquer à l’appel à partir de samedi, parce qu’il a été contraint de fuir sa région d’origine.
La Somalie était déjà avec Haïti le pays au monde où le taux de scolarisation était le plus bas; avec la sécheresse, et la famine qui sévit dans une bonne partie du centre et du sud du pays, "c’est probablement le pire pays au monde" pour scolariser un enfant, selon Mme Doherty.
L’Unicef et ses partenaires, dont l’organisation Save The Children, ont prévu d’ajouter à leur aide aux écoles somaliennes des programmes de vaccination contre la rougeole et la distribution de coupons d’aide alimentaire, pour tenter de faire face aux conséquences de la sécheresse.
L’aide internationale à la Somalie ayant jusqu’à présent essentiellement bénéficié aux programmes alimentaires, celui destiné à l’éducation est à ce jour un des moins bien financés, à hauteur seulement de 18% des 29,5 millions de dollars (20,4 M EUR) nécessaires selon l’ONU.
Selon l’organisation des Nations unies pour l’éducation, 30% des enfants en âge d’être scolarisés avaient accès à une école en Somalie lors de l’année scolaire écoulée (moins de 25% pour les filles).
"Nous nous attendons à ce que le taux d’accueil des élèves soit très réduit une fois que les écoles rouvriront", lors de la rentrée des classes samedi, a indiqué Lisa Doherty, coordinateur des programmes éducatifs d’urgence pour la Somalie à l’Unicef.
Alors que 435.000 enfants somaliens étaient scolarisés en 2010/2011, l’agence des Nations unies pour l’éducation estime que 200.000 enfants en âge d’aller à l’école ont quitté leur région d’origine ces derniers mois en raison de la sécheresse, pour s’installer dans la capitale Mogadiscio ou dans un des camps de réfugiés au Kenya ou en Ethiopie voisins.
Un enseignant sur deux, voire trois sur quatre dans les régions les plus touchées, risque de manquer à l’appel à partir de samedi, parce qu’il a été contraint de fuir sa région d’origine.
La Somalie était déjà avec Haïti le pays au monde où le taux de scolarisation était le plus bas; avec la sécheresse, et la famine qui sévit dans une bonne partie du centre et du sud du pays, "c’est probablement le pire pays au monde" pour scolariser un enfant, selon Mme Doherty.
L’Unicef et ses partenaires, dont l’organisation Save The Children, ont prévu d’ajouter à leur aide aux écoles somaliennes des programmes de vaccination contre la rougeole et la distribution de coupons d’aide alimentaire, pour tenter de faire face aux conséquences de la sécheresse.
L’aide internationale à la Somalie ayant jusqu’à présent essentiellement bénéficié aux programmes alimentaires, celui destiné à l’éducation est à ce jour un des moins bien financés, à hauteur seulement de 18% des 29,5 millions de dollars (20,4 M EUR) nécessaires selon l’ONU.
Diasporas-News — AFP