Nicolas Sarkozy a déclaré mercredi qu’il voulait l’accord de tous les pays de l’Union européenne pour la reconnaissance d’un Etat palestinien, affirmant que les 27 devaient parler d’"une seule voix" dans ce dossier qui sera au coeur de la prochaine assemblée générale de l’ONU.
Le président de la République s’exprimait lors de l’ouverture à l’Elysée de la conférence annuelle des ambassadeurs.
"Les 27 pays de l’Union européenne doivent s’exprimer d’une seule voix. Ensemble, nous devons assumer nos responsabilités. La France (…) va prendre des initiatives, nous voulons l’unité de l’Europe", a déclaré M. Sarkozy.
Les négociations de paix avec Israël étant bloquées, les Palestiniens espèrent obtenir, en principe après le 20 septembre, une adhésion à part entière de leur Etat à l’ONU.
Début mai, Nicolas Sarkozy avait laissé entendre que la France pourrait reconnaître l’Etat palestinien à l’automne en assurant qu’elle "prendra(it) ses responsabilités" si le processus de paix n’était pas relancé d’ici là.
Il a de nouveau souhaité un changement de la "méthode de négociation". "Le rôle des Etats-Unis est incontestable et irremplaçable (…) mais ce n’est pas critiquer nos amis américains que de dire qu’ils ne peuvent pas réussir seuls, il faut élargir le cercle de la négociation" à l’Europe, a-t-il souligné.
"L’Europe n’a pas à demander un strapontin pour participer à des négociations", a insisté M. Sarkozy, rappelant que l’UE était le premier partenaire économique d’Israël et le premier donneur d’aide aux Palestiniens.
A la veille de l’organisation à l’Elysée de la "Conférence internationale de soutien à la Libye nouvelle", M. Sarkozy a également assuré que "nous allons tourner la page de la dictature et des combats et ouvrir une ère nouvelle de coopération avec la Libye démocratique".
La conférence est organisée conjointement par la France et la Grande-Bretagne, les deux pays à la pointe de l’opération de l’Otan contre le régime de Kadhafi, opération qui perdure en raison des poches de territoire aux mains de proches du colonel.
Autre dossier brûlant abordé par le chef de l’Etat: la Syrie, où, selon l’opposition, plus de 2.000 personnes ont été tuées depuis le début des manifestations en faveur de la démocratie.
"Le pouvoir à Damas aurait tort de croire qu’il est protégé de son propre peuple. Le président syrien a commis l’irréparable. La France avec ses partenaires fera tout ce qui est légalement possible pour que triomphent les aspirations du peuple syrien à la liberté et à la démocratie", a affirmé M. Sarkozy.
Tout en regrettant que le Conseil de sécurité" n’assume toujours pas ses responsabilités face à la tragédie syrienne", avec notamment le refus de la Russie et de la Chine de voter des sanctions contre Damas, il a exclu toute initiative française en dehors du cadre légal des Nations unies. "A nous de nous battre pour obtenir le consensus et renforcer les sanctions".
"Les printemps arabes doivent montrer que la démocratie ne s’oppose pas à l’islam", a en outre affirmé M. Sarkozy, en revenant longuement sur les événements dans les pays arabes.
Le chef de l’Etat a par ailleurs défendu le plan de retrait progressif des troupes françaises d’Afghanistan et dénoncé ses adversaires politiques de gauche partisans d’un départ immédiat, qu’il a comparés aux partisans de la "capitulation immédiate" en 1940.
Le président de la République s’exprimait lors de l’ouverture à l’Elysée de la conférence annuelle des ambassadeurs.
"Les 27 pays de l’Union européenne doivent s’exprimer d’une seule voix. Ensemble, nous devons assumer nos responsabilités. La France (…) va prendre des initiatives, nous voulons l’unité de l’Europe", a déclaré M. Sarkozy.
Les négociations de paix avec Israël étant bloquées, les Palestiniens espèrent obtenir, en principe après le 20 septembre, une adhésion à part entière de leur Etat à l’ONU.
Début mai, Nicolas Sarkozy avait laissé entendre que la France pourrait reconnaître l’Etat palestinien à l’automne en assurant qu’elle "prendra(it) ses responsabilités" si le processus de paix n’était pas relancé d’ici là.
Il a de nouveau souhaité un changement de la "méthode de négociation". "Le rôle des Etats-Unis est incontestable et irremplaçable (…) mais ce n’est pas critiquer nos amis américains que de dire qu’ils ne peuvent pas réussir seuls, il faut élargir le cercle de la négociation" à l’Europe, a-t-il souligné.
"L’Europe n’a pas à demander un strapontin pour participer à des négociations", a insisté M. Sarkozy, rappelant que l’UE était le premier partenaire économique d’Israël et le premier donneur d’aide aux Palestiniens.
A la veille de l’organisation à l’Elysée de la "Conférence internationale de soutien à la Libye nouvelle", M. Sarkozy a également assuré que "nous allons tourner la page de la dictature et des combats et ouvrir une ère nouvelle de coopération avec la Libye démocratique".
La conférence est organisée conjointement par la France et la Grande-Bretagne, les deux pays à la pointe de l’opération de l’Otan contre le régime de Kadhafi, opération qui perdure en raison des poches de territoire aux mains de proches du colonel.
Autre dossier brûlant abordé par le chef de l’Etat: la Syrie, où, selon l’opposition, plus de 2.000 personnes ont été tuées depuis le début des manifestations en faveur de la démocratie.
"Le pouvoir à Damas aurait tort de croire qu’il est protégé de son propre peuple. Le président syrien a commis l’irréparable. La France avec ses partenaires fera tout ce qui est légalement possible pour que triomphent les aspirations du peuple syrien à la liberté et à la démocratie", a affirmé M. Sarkozy.
Tout en regrettant que le Conseil de sécurité" n’assume toujours pas ses responsabilités face à la tragédie syrienne", avec notamment le refus de la Russie et de la Chine de voter des sanctions contre Damas, il a exclu toute initiative française en dehors du cadre légal des Nations unies. "A nous de nous battre pour obtenir le consensus et renforcer les sanctions".
"Les printemps arabes doivent montrer que la démocratie ne s’oppose pas à l’islam", a en outre affirmé M. Sarkozy, en revenant longuement sur les événements dans les pays arabes.
Le chef de l’Etat a par ailleurs défendu le plan de retrait progressif des troupes françaises d’Afghanistan et dénoncé ses adversaires politiques de gauche partisans d’un départ immédiat, qu’il a comparés aux partisans de la "capitulation immédiate" en 1940.
Diasporas-News –AFP