"Je souhaite être jugé sur la base de mes résultats", a déclaré à la télévision publique M. Guèye, qui était jusqu’à sa nomination lundi chef de la Direction générale des élections (DGE) au ministère de l’Intérieur, département jusqu’alors chargé d’organiser les scrutins au Sénégal sous la supervision d’une commission électorale autonome.
Il s’exprimait lors de la cérémonie de passation de pouvoir avec le ministre de l’Intérieur, Ousmane Ngom, par ailleurs membre du parti présidentiel, dont l’opposition a réclamé la démission en mettant en cause sa neutralité.
"Je m’engage solennellement à ne ménager aucun effort pour une gestion transparente, inclusive et participative du processus électoral, en privilégiant le dialogue et la concertation", a affirmé Cheikh Guèye.
"Je serai ouvert à toutes les propositions tendant à améliorer la gestion du processus dans l’intérêt des acteurs mais en tenant toutefois compte des contraintes, surtout celles qui pèsent sur l’administration", a-t-il ajouté.
Dans un entretien à Radio Sénégal Internationale (RSI, publique) diffusé mercredi soir, Cheikh Guèye a par ailleurs reconnu qu’il ne faisait pas l’unanimité, tout en rejetant les critiques d’opposants qui le soupçonnent d’être un homme de main du ministre Ngom.
"Personne ne peut faire l’unanimité", a-t-il estimé, soulignant qu’il était inspecteur général d’Etat et, à ce titre, n’avait "pas le droit de faire de la politique", "d’être syndiqué" et "de se mettre en grève". Il a promis "d’être équidistant des partis politiques".
Chef de la DGE depuis la création de ce service en 1998, il a organisé "onze scrutins et un référendum", a-t-il souligné.
Lors d’un meeting le 23 juillet à Dakar, le président Abdoulaye Wade, 85 ans, avait promis à ses partisans de retirer l’organisation des élections à M. Ngom pour répondre aux critiques de ses opposants, mais de le garder au gouvernement.
Elu en 2000 pour sept ans puis réélu en 2007 pour cinq ans suite à une modification de la Constitution instaurant un quinquennat, M. Wade est candidat déclaré à la présidentielle de 2012, dont le premier tour est prévu le 26 février. Sa candidature est au centre d’une polémique, toujours vive au Sénégal, ses opposants l’estimant anticonstitutionnelle et ses partisans soutenant l’inverse.
Il s’exprimait lors de la cérémonie de passation de pouvoir avec le ministre de l’Intérieur, Ousmane Ngom, par ailleurs membre du parti présidentiel, dont l’opposition a réclamé la démission en mettant en cause sa neutralité.
"Je m’engage solennellement à ne ménager aucun effort pour une gestion transparente, inclusive et participative du processus électoral, en privilégiant le dialogue et la concertation", a affirmé Cheikh Guèye.
"Je serai ouvert à toutes les propositions tendant à améliorer la gestion du processus dans l’intérêt des acteurs mais en tenant toutefois compte des contraintes, surtout celles qui pèsent sur l’administration", a-t-il ajouté.
Dans un entretien à Radio Sénégal Internationale (RSI, publique) diffusé mercredi soir, Cheikh Guèye a par ailleurs reconnu qu’il ne faisait pas l’unanimité, tout en rejetant les critiques d’opposants qui le soupçonnent d’être un homme de main du ministre Ngom.
"Personne ne peut faire l’unanimité", a-t-il estimé, soulignant qu’il était inspecteur général d’Etat et, à ce titre, n’avait "pas le droit de faire de la politique", "d’être syndiqué" et "de se mettre en grève". Il a promis "d’être équidistant des partis politiques".
Chef de la DGE depuis la création de ce service en 1998, il a organisé "onze scrutins et un référendum", a-t-il souligné.
Lors d’un meeting le 23 juillet à Dakar, le président Abdoulaye Wade, 85 ans, avait promis à ses partisans de retirer l’organisation des élections à M. Ngom pour répondre aux critiques de ses opposants, mais de le garder au gouvernement.
Elu en 2000 pour sept ans puis réélu en 2007 pour cinq ans suite à une modification de la Constitution instaurant un quinquennat, M. Wade est candidat déclaré à la présidentielle de 2012, dont le premier tour est prévu le 26 février. Sa candidature est au centre d’une polémique, toujours vive au Sénégal, ses opposants l’estimant anticonstitutionnelle et ses partisans soutenant l’inverse.
Diasporas-News — AFP