Le président soudanais, sous le coup de deux mandats d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), devait initialement arriver à Pékin un jour plus tôt et rencontrer le président Hu lundi mais son avion a dû, pour une raison inconnue, retourner à Téhéran alors qu’il survolait le Turkménistan.
Le ministère chinois des Affaires étrangères avait indiqué que l’arrivée du président Béchir était "retardée" et un entretien prévu dans l’après-midi avec son homologue chinois Hu Jintao "annulé".
La rencontre aura finalement lieu mercredi matin, a-t-on appris de même source. Omar el-Béchir doit également rencontrer dans la même journée le numéro deux du régime chinois, Wu Bangguo, ainsi que le vice-Premier ministre Li Keqiang, pressenti pour succéder en 2013 à l’actuel chef du gouvernement, Wen Jiabao.
L’agence officielle Chine nouvelle a confirmé l’arrivée de M. Béchir pour une visite d’Etat à l’invitation du président Hu. Selon le calendrier initial, il devait rester en Chine jusqu’à jeudi. Les autorités chinoises n’ont pas précisé si son séjour avait été écourté.
"Cette visite s’inscrit dans la continuité des relations distinguées entre le Soudan et la Chine, qui sont restées amicales et progressives", a déclaré M. el-Béchir avant sa visite à l’agence Chine nouvelle. Son dernier voyage en Chine remonte à 2006.
Il a loué le pouvoir chinois en tant que "partenaire stratégique", relevant au passage qu’il "n’intervient pas dans les affaires intérieures des autres" pays.
Le ministère chinois des Affaires étrangères avait indiqué que l’arrivée du président Béchir était "retardée" et un entretien prévu dans l’après-midi avec son homologue chinois Hu Jintao "annulé".
La rencontre aura finalement lieu mercredi matin, a-t-on appris de même source. Omar el-Béchir doit également rencontrer dans la même journée le numéro deux du régime chinois, Wu Bangguo, ainsi que le vice-Premier ministre Li Keqiang, pressenti pour succéder en 2013 à l’actuel chef du gouvernement, Wen Jiabao.
L’agence officielle Chine nouvelle a confirmé l’arrivée de M. Béchir pour une visite d’Etat à l’invitation du président Hu. Selon le calendrier initial, il devait rester en Chine jusqu’à jeudi. Les autorités chinoises n’ont pas précisé si son séjour avait été écourté.
"Cette visite s’inscrit dans la continuité des relations distinguées entre le Soudan et la Chine, qui sont restées amicales et progressives", a déclaré M. el-Béchir avant sa visite à l’agence Chine nouvelle. Son dernier voyage en Chine remonte à 2006.
Il a loué le pouvoir chinois en tant que "partenaire stratégique", relevant au passage qu’il "n’intervient pas dans les affaires intérieures des autres" pays.
"En tant que pays ami de la Chine, la visite du dirigeant soudanais en Chine est raisonnable", a déclaré Hong Lei, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
"Au cours des dernières années, le président Béchir a effectué de nombreuses visites dans des pays étrangers qui l’ont chaleureusement accueilli. Il sera également le bienvenu en Chine", a ajouté le porte-parole, expliquant que l’arrivée retardée de M. Béchir était due à des "raisons techniques".
La visite de M. Béchir a suscité l’indignation des organisations de défense des droits de l’homme qui ont reproché à Pékin d’avoir accepté de recevoir un homme recherché par la CPI pour les atrocités commises au cours de la guerre civile au Darfour.
Les Etats-Unis ont manifesté lundi leur réprobation. "Nous continuons de nous opposer aux invitations (…) d’inculpés par la CPI", a réagi Victoria Nuland, la porte-parole du département d’Etat.
"Nous avons appelé instamment la Chine à s’associer aux appels lancés par la communauté internationale au Soudan pour qu’il coopère pleinement avec la CPI", a-t-elle ajouté.
Pékin entretient des relations privilégiées avec le Soudan, première destination des investissements chinois en Afrique et troisième partenaire commercial de la Chine sur ce continent.
La Chine avait indiqué la semaine dernière que n’étant pas membre de la CPI, elle n’était pas tenue d’extrader M. el-Béchir, sous le coup de deux mandats d’arrêt de la CPI pour crimes de guerre, génocide et crimes contre l’humanité.
Citant le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Chine nouvelle a indiqué que les deux chefs d’Etat examineraient les moyens de "consolider les relations sino-soudanaises et d’élargir la coopération".
Ils aborderont également le processus de paix entre le Nord et le Sud soudanais et la question du Darfour, selon le porte-parole.
"Au cours des dernières années, le président Béchir a effectué de nombreuses visites dans des pays étrangers qui l’ont chaleureusement accueilli. Il sera également le bienvenu en Chine", a ajouté le porte-parole, expliquant que l’arrivée retardée de M. Béchir était due à des "raisons techniques".
La visite de M. Béchir a suscité l’indignation des organisations de défense des droits de l’homme qui ont reproché à Pékin d’avoir accepté de recevoir un homme recherché par la CPI pour les atrocités commises au cours de la guerre civile au Darfour.
Les Etats-Unis ont manifesté lundi leur réprobation. "Nous continuons de nous opposer aux invitations (…) d’inculpés par la CPI", a réagi Victoria Nuland, la porte-parole du département d’Etat.
"Nous avons appelé instamment la Chine à s’associer aux appels lancés par la communauté internationale au Soudan pour qu’il coopère pleinement avec la CPI", a-t-elle ajouté.
Pékin entretient des relations privilégiées avec le Soudan, première destination des investissements chinois en Afrique et troisième partenaire commercial de la Chine sur ce continent.
La Chine avait indiqué la semaine dernière que n’étant pas membre de la CPI, elle n’était pas tenue d’extrader M. el-Béchir, sous le coup de deux mandats d’arrêt de la CPI pour crimes de guerre, génocide et crimes contre l’humanité.
Citant le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Chine nouvelle a indiqué que les deux chefs d’Etat examineraient les moyens de "consolider les relations sino-soudanaises et d’élargir la coopération".
Ils aborderont également le processus de paix entre le Nord et le Sud soudanais et la question du Darfour, selon le porte-parole.
Diasporas-News —AFP