
Le secrétaire sortant de la Ligue arabe a rappelé que son organisation avait accepté de soutenir les frappes aériennes en Libye afin de protéger les populations civiles qui étaient victimes d’attaques des forces libyennes.
M. Moussa a par ailleurs indiqué que des contacts avaient été établis avec plusieurs pays, en Afrique et au Moyen-Orient, pour voir si l’un d’eux serait prêt à accueillir le colonel Kadhafi.
Le responsable sortant de la Ligue a estimé que le cas de la Syrie était différent: "Il y avait unanimité en Libye mais (sur la Syrie), il y a certaines hésitations en raison de considérations stratégiques et politiques".
"Nous sommes scandalisés par ce qui se passe en Tunisie, en Syrie, en Libye, au Yémen. La vaste majorité (au sein de la Ligue arabe, ndlr) n’est pas à l’aise avec ce qui se passe en Syrie", a-t-il dit.
Interrogé sur le président syrien, Bachar al-Assad, Amr Moussa a répondu: "Ses chances se réduisent. C’est une course. Une course entre la réforme et la révolution".
AFP