vendredi, avril 26, 2024
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Cap-Vert: la campagne pour la présidentielle s'achève par de grands meetings

Cap-Vert: la campagne pour la présidentielle s'achève par de grands meetings
Des podiums avec écrans géants, des jeux de lumières et une animation assurée par des orchestres ont marqué vendredi jusque tard dans la soirée les meetings des trois candidats favoris: Manuel Inocencio Sousa du Parti africain de l’indépendance du Cap-Vert (PAICV, socialiste, au pouvoir), Aristides Lima, candidat indépendant et ex-président de l’Assemblée nationale, et l’ex-chef de la diplomatie Jorge Carlos Fonseca, candidat du Mouvement pour la démocratie (MPD, libéral), principal parti de l’opposition.
"Je serai le président de la citoyenneté, le président de tous les Cap-Verdiens", a martelé M. Lima, dans le centre de Praia, sous une forte clameur des groupes de funana, une musique cap-verdienne.
Quelques mètres plus loin, Manuel Inocencio Sousa s’adressait à ses partisans dont plusieurs portaient des affiches sur lesquelles on pouvait lire: "Manuel Inocencio, le président de l’action".
Le candidat du MPD, Jorge Carlos Fonséca, ancien ministre des Affaires étrangères et candidat malheureux à la présidentielle de 2001, s’est également tenu avec une grande animation dans le centre de Praia.
Seul le vétéran Joaquim Monteiro, candidat sans étiquette, a préféré, selon lui, une campagne sans "tambour ni trompette" qui ne soit pas "une campagne de fête mais de réflexion".
"Un candidat élu avec l’appui d’un parti est sous contrainte. Moi je suis libre de tout cela" a-t-il dit en référence aux autres candidats investis par un parti.
Un peu plus de 305.000 Capverdiens – vivant dans le pays ou à l’étranger – sont appelés aux urnes dimanche pour le premier tour de scrutin. Si aucun des candidats ne l’emporte, un second tour doit être organisé le 21 août.
Le Cap-Vert, archipel situé à 500 km au large des côtes sénégalaises, est salué comme un exemple de démocratie et de bonne gouvernance en Afrique.
Le président Pedro Pires, réélu en 2006, n’est plus autorisé par la Constitution à briguer un nouveau mandat

Diasporas-News  — AFP

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