"J’ai été informé par la Commission électorale de Zambie que la logistique pour la tenue des élections est maintenant en place. Les listes électorales finalisées sont également en place", a-t-il dit après avoir annoncé les différents scrutins.
Rupiah Banda va tenter à 74 ans de décrocher un premier mandat complet. En 2009 il avait en effet été élu lors d’un scrutin anticipé après la mort de Levy Mwanawasa, décédé en cours de mandat.
Il s’était déclaré candidat à sa propre succession le 25 mars, à quelques jours de la convention de son Mouvement pour la démocratie multipartite (MMD).
Les principaux partis d’opposition ont formé une alliance contre lui, mais ne cessent de se disputer depuis lors, au grand dam de Michael Sata, le leader du Front patriotique, qui avait obtenu 39% aux élections de 2008, contre 41% à M. Banda.
"Déjà hier, nous étions prêts", a lancé M. Sata, également âgé de 74 ans.
"Il a cédé à notre demande pressante d’annoncer la date des élections, et maintenant qu’il l’a annoncée, il devrait commencer à compter ses jours à State House", la résidence présidentielle, a-t-il déclaré à l’AFP.
Le Parti uni pour le développement national (UPND), l’ex-allié du Front patriotique, s’est lui aussi déclaré prêt à défier le président.
"Il faut qu’il arrête d’utiliser les ressources de l’Etat, nous voulons des campagnes libres et justes. Je suis certain que Banda sait maintenant que son temps est compté. Nous sommes prêts", a indiqué à l’AFP Charles Kakoma, le porte-parole du parti.
Bien que la Zambie reste l’un des pays les plus pauvres du monde, l’économie a connu une embellie spectaculaire ces dernières années, avec un taux de croissance de 7,5%, à la grande satisfaction de Rupiah Banda.
Grand producteur de cuivre, le pays bénéficie de la fermeté des prix des matières premières et d’une forte augmentation des investissements étrangers.
Rupiah Banda a activement courtisé les investisseurs chinois et indiens, afin d’aider la Zambie à surmonter la récession économique mondiale, mais leur présence croissante est devenue un sujet de polémique.
Deux patrons de mine chinois ont été innocentés en avril après avoir été accusés d’avoir tiré sur une manifestation de travailleurs, une affaire dans laquelle M. Sata s’est fait le champion des travailleurs tandis que M. Banda exhortait les Zambiens à ne pas attiser les tensions avec les Chinois.
Rupiah Banda a également été contesté après l’acquittement de l’ancien président Frederick Chiluba qui était accusé de corruption, pour avoir dissous l’office anti-corruption qui avait porté l’affaire devant la justice. Il a été accusé de chercher à enterrer l’affaire.
Rupiah Banda va tenter à 74 ans de décrocher un premier mandat complet. En 2009 il avait en effet été élu lors d’un scrutin anticipé après la mort de Levy Mwanawasa, décédé en cours de mandat.
Il s’était déclaré candidat à sa propre succession le 25 mars, à quelques jours de la convention de son Mouvement pour la démocratie multipartite (MMD).
Les principaux partis d’opposition ont formé une alliance contre lui, mais ne cessent de se disputer depuis lors, au grand dam de Michael Sata, le leader du Front patriotique, qui avait obtenu 39% aux élections de 2008, contre 41% à M. Banda.
"Déjà hier, nous étions prêts", a lancé M. Sata, également âgé de 74 ans.
"Il a cédé à notre demande pressante d’annoncer la date des élections, et maintenant qu’il l’a annoncée, il devrait commencer à compter ses jours à State House", la résidence présidentielle, a-t-il déclaré à l’AFP.
Le Parti uni pour le développement national (UPND), l’ex-allié du Front patriotique, s’est lui aussi déclaré prêt à défier le président.
"Il faut qu’il arrête d’utiliser les ressources de l’Etat, nous voulons des campagnes libres et justes. Je suis certain que Banda sait maintenant que son temps est compté. Nous sommes prêts", a indiqué à l’AFP Charles Kakoma, le porte-parole du parti.
Bien que la Zambie reste l’un des pays les plus pauvres du monde, l’économie a connu une embellie spectaculaire ces dernières années, avec un taux de croissance de 7,5%, à la grande satisfaction de Rupiah Banda.
Grand producteur de cuivre, le pays bénéficie de la fermeté des prix des matières premières et d’une forte augmentation des investissements étrangers.
Rupiah Banda a activement courtisé les investisseurs chinois et indiens, afin d’aider la Zambie à surmonter la récession économique mondiale, mais leur présence croissante est devenue un sujet de polémique.
Deux patrons de mine chinois ont été innocentés en avril après avoir été accusés d’avoir tiré sur une manifestation de travailleurs, une affaire dans laquelle M. Sata s’est fait le champion des travailleurs tandis que M. Banda exhortait les Zambiens à ne pas attiser les tensions avec les Chinois.
Rupiah Banda a également été contesté après l’acquittement de l’ancien président Frederick Chiluba qui était accusé de corruption, pour avoir dissous l’office anti-corruption qui avait porté l’affaire devant la justice. Il a été accusé de chercher à enterrer l’affaire.
Diasporas-News –AFP