Les présidents sénégalais et mauritaniens ont exprimé, lundi à Nouakchott, « leurs profondes préoccupations quant aux graves menaces résultant de la situation au Nord-Mali », à l’issue de la première visite officielle de Macky Sall en Mauritanie. Le président sénégalais a évoqué devant la presse « une parfaite identité de vues » avec son homologue Mohamed Ould Abdel Aziz sur la lutte contre le terrorisme et la crise au Mali voisin.
« Nous estimons que si des factions maliennes veulent s’engager sur la voie du dialogue, nous les encourageons. Mais pour celles qui choisissent la voie du terrorisme et de la partition du Mali, ils feront face aux conséquences de leurs choix », a assuré le chef de l’Etat sénégalais, après différents entretiens en tête à tête avec son hôte.
Puis, dans un communiqué conjoint, les deux présidents sont convenus de renforcer la coopération entre leurs deux pays « afin de prévenir et de lutter plus efficacement contre la criminalité transfrontalière organisée sous toutes ses formes, notamment le terrorisme ».
Ils expriment dans ce texte « leurs profondes préoccupations quant aux graves menaces résultant de la situation au Nord-Mali pour la paix et la sécurité de la sous région sahélo-saharienne, notamment le développement de la criminalité transfrontalière, en particulier le trafic illicite d’armes, de drogue, d’êtres humains, le blanchiment d’argent et le terrorisme ».
Au plan africain, ils ont renouvelé « l’appel pressant au retour rapide à l’ordre constitutionnel en Guinée Bissau et au Mali, conformément aux décisions pertinentes adoptées par la Cédéao, l’Union Africaine et les Nations Unies ».
Au même moment, se tenait à Abidjan une réunion extraordinaire de ministres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) – dont la Mauritanie n’est pas membre – pour examiner les conditions de déploiement d’une force africaine au Mali.
Le Nord du Mali est, depuis mars-avril, sous le contrôle de groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Début juillet, le Sénégal avait annoncé qu’il ne prévoyait « pas d’envoyer des troupes au Mali ».
La Mauritanie, qui connaît bien la situation au Nord-Mali où son armée a mené en 2010 et 2011 plusieurs raids militaires contre des bases d’Aqmi, avait également prévenu en août qu’elle « n’interviendrait pas militairement » au Mali.
Les deux présidents se sont entretenus à huis clos avant d’élargir leurs discussions aux ministres des Affaires étrangères, de l’Intérieur, des Mines et de l’Energie ainsi que de l’Agriculture et de l’Elevage.
« Il existe une parfaite identité de vues (…) sur les questions de la transhumance, de la pêche maritime, du transport, du point de passage de (la frontière à) Rosso, de l’enseignement supérieur, de la coopération sécuritaire et de la lutte contre le terrorisme », a assuré devant la presse le président sénégalais, soulignant les « relations particulièrement fraternelles » entre les deux pays.
« Nous estimons que si des factions maliennes veulent s’engager sur la voie du dialogue, nous les encourageons. Mais pour celles qui choisissent la voie du terrorisme et de la partition du Mali, ils feront face aux conséquences de leurs choix », a assuré le chef de l’Etat sénégalais, après différents entretiens en tête à tête avec son hôte.
Puis, dans un communiqué conjoint, les deux présidents sont convenus de renforcer la coopération entre leurs deux pays « afin de prévenir et de lutter plus efficacement contre la criminalité transfrontalière organisée sous toutes ses formes, notamment le terrorisme ».
Ils expriment dans ce texte « leurs profondes préoccupations quant aux graves menaces résultant de la situation au Nord-Mali pour la paix et la sécurité de la sous région sahélo-saharienne, notamment le développement de la criminalité transfrontalière, en particulier le trafic illicite d’armes, de drogue, d’êtres humains, le blanchiment d’argent et le terrorisme ».
Au plan africain, ils ont renouvelé « l’appel pressant au retour rapide à l’ordre constitutionnel en Guinée Bissau et au Mali, conformément aux décisions pertinentes adoptées par la Cédéao, l’Union Africaine et les Nations Unies ».
Au même moment, se tenait à Abidjan une réunion extraordinaire de ministres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) – dont la Mauritanie n’est pas membre – pour examiner les conditions de déploiement d’une force africaine au Mali.
Le Nord du Mali est, depuis mars-avril, sous le contrôle de groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Début juillet, le Sénégal avait annoncé qu’il ne prévoyait « pas d’envoyer des troupes au Mali ».
La Mauritanie, qui connaît bien la situation au Nord-Mali où son armée a mené en 2010 et 2011 plusieurs raids militaires contre des bases d’Aqmi, avait également prévenu en août qu’elle « n’interviendrait pas militairement » au Mali.
Les deux présidents se sont entretenus à huis clos avant d’élargir leurs discussions aux ministres des Affaires étrangères, de l’Intérieur, des Mines et de l’Energie ainsi que de l’Agriculture et de l’Elevage.
« Il existe une parfaite identité de vues (…) sur les questions de la transhumance, de la pêche maritime, du transport, du point de passage de (la frontière à) Rosso, de l’enseignement supérieur, de la coopération sécuritaire et de la lutte contre le terrorisme », a assuré devant la presse le président sénégalais, soulignant les « relations particulièrement fraternelles » entre les deux pays.
AFP