Le président Robert Mugabe souhaite organiser des élections législatives et présidentielle en mars, qui pourraient permettre au Zimbabwe de mettre un terme à une crise politique qui dure depuis les violences électorales de 2008.
Selon la « feuille de route » de la SADC (Communauté d’Afrique australe) pour le Zimbabwe, ces élections doivent être précédées de l’adoption par référendum d’une nouvelle constitution.
Le chef de l’Etat a proposé d’organiser ce référendum la première semaine de novembre.
Dans une requête adressée à la Haute Cour du Zimbabwe, M. Mugabe indique notamment: « Le souhait du requérant est que des élections conjointes (législatives et présidentielle ndlr) soient organisées dans la dernière semaine de mars 2013 et une proclamation à cet effet sera faite au moment approprié ».
« Le référendum devrait avoir lieu durant la première semaine de novembre », ajoute-t-il, en référence à l’adoption d’une nouvelle loi fondamentale.
Depuis 2009, le président Mugabe cohabite difficilement avec son Premier ministre Morgan Tsvangirai, qui est aussi son principal adversaire politique.
La dernière élection présidentielle en 2008 avait été marquée par des violences contre les partisans de M. Tsvangirai.
Pour éviter un bain de sang, ce dernier avait accepté de retirer sa candidature entre les deux tours, laissant Mugabe seul en lice au second tour.
Suite à une médiation de la SADC, les deux hommes avaient ensuite accepté de s’engager dans une cohabitation forcée qui n’a jamais vraiment fonctionné.
Mais les deux ont accepté le principe de la « feuille de route » proposée par la SADC.
Ce processus doit mener à l’organisation d’élections libres et démocratiques.
AFP