Les opérations de vote, programmées de 07H00 à 17H00 locales (08H00 à 18H00 GMT), ont débuté avec retard dans certains endroits à Praia, la capitale, et à l’intérieur du pays. Elles se poursuivaient dans le calme dans l’après-midi, selon un journaliste de l’AFP, des témoins et des observateurs électoraux.
"Tout se passe bien, dans le calme et dans la discipline" et sur le plan organisation, tout est impeccable", a déclaré à l’AFP un observateur de l’Union africaine, Célestin Kembé Molaba. Selon lui, la participation semblait "forte" mais des doutes subsistaient sur la qualité de l’encre indélébile.
Aucune estimation officielle n’était disponible sur le taux de participation, mais le journaliste de l’AFP et un témoin ont noté peu d’affluence dans la matinée devant les bureaux de vote à Praia.
Après avoir voté en milieu de matinée à Praia Mar (ouest de Praia), le président Pires a appelé ses compatriotes "à aller voter massivement".
"Je vais suivre les résultats (du scrutin) en famille. Je n’ai pas de parti pris, je suis comme un arbitre", a ajouté M. Pires.
Un peu plus de 305.000 Capverdiens résidant dans le pays ou à l’étranger sont appelés à élire leur nouveau président parmi quatre candidats.
Deux d’entre eux sont issus du Parti africain de l’indépendance du Cap-Vert (PAICV, socialiste, au pouvoir): l’ex-ministre Manuel Inocencio Sousa, 60 ans, investi par le PAICV et l’ex-président de l’Assemblée nationale Aristides Lima, bientôt 56 ans, contestant le choix du parti et en lice en indépendant.
Un autre ex-ministre, Jorge Carlos Fonseca, 60 ans, défend les couleurs du Mouvement pour la démocratie (MPD, libéral, principal parti de l’opposition). Ces trois personnalités, considérées comme des favoris, affrontent également un enseignant, ex-combattant de la guerre d’indépendance, Joaquim Monteiro, 71 ans, qualifié d’outsider.
Après avoir voté à Praia, MM. Lima et Fonséca se sont tous les deux engagés, en cas de victoire, à être "le président de tous les Capverdiens" et exhorté les électeurs à se rendre en masse aux urnes.
"Je serai un facteur de stabilité politique au Cap-Vert", a dit M. Lima, dont la candidature divise le PAICV, présidé par l’actuel Premier ministre José Maria Neves qui soutient M. Inocencio Sousa.
"Je dois collaborer avec le Premier ministre qui a été élu démocratiquement" et est l’homme fort de l’exécutif capverdien, a-t-il ajouté.
Jorge Carlos Fonseca s’est déclaré sûr de sa victoire, après un échec à la présidentielle de 2001: "Je suis confiant cette fois-ci en une victoire après les opérations de vote."
Un des enjeux du scrutin sera le vote des électeurs de la diaspora capverdienne (quelque 700.000 personnes), plus importante que la population résidente (environ 510.000 habitants).
Pour l’emporter au premier tour, la majorité absolue (50% plus une voix) est requise. Si aucun des candidats n’atteint ce score, un second tour sera organisé le 21 août, a expliqué à la presse la porte-parole de la Commission nationale des élections (CNE), Maria Joao Novais, assurant que la CNE est parée pour toute éventualité.
La proclamation des résultats définitifs est prévue "d’ici à mercredi", a indiqué Mme Novais.
Elu en 2001 et réélu en 2006, Pedro Pires n’était pas autorisé à briguer un troisième mandat par la Constitution.
Il cède le fauteuil présidentiel, renforçant l’image de modèle de démocratie de cette ex-colonie portugaise, indépendante depuis 1975 et citée comme exemple de bonne gouvernance en Afrique.
"Tout se passe bien, dans le calme et dans la discipline" et sur le plan organisation, tout est impeccable", a déclaré à l’AFP un observateur de l’Union africaine, Célestin Kembé Molaba. Selon lui, la participation semblait "forte" mais des doutes subsistaient sur la qualité de l’encre indélébile.
Aucune estimation officielle n’était disponible sur le taux de participation, mais le journaliste de l’AFP et un témoin ont noté peu d’affluence dans la matinée devant les bureaux de vote à Praia.
Après avoir voté en milieu de matinée à Praia Mar (ouest de Praia), le président Pires a appelé ses compatriotes "à aller voter massivement".
"Je vais suivre les résultats (du scrutin) en famille. Je n’ai pas de parti pris, je suis comme un arbitre", a ajouté M. Pires.
Un peu plus de 305.000 Capverdiens résidant dans le pays ou à l’étranger sont appelés à élire leur nouveau président parmi quatre candidats.
Deux d’entre eux sont issus du Parti africain de l’indépendance du Cap-Vert (PAICV, socialiste, au pouvoir): l’ex-ministre Manuel Inocencio Sousa, 60 ans, investi par le PAICV et l’ex-président de l’Assemblée nationale Aristides Lima, bientôt 56 ans, contestant le choix du parti et en lice en indépendant.
Un autre ex-ministre, Jorge Carlos Fonseca, 60 ans, défend les couleurs du Mouvement pour la démocratie (MPD, libéral, principal parti de l’opposition). Ces trois personnalités, considérées comme des favoris, affrontent également un enseignant, ex-combattant de la guerre d’indépendance, Joaquim Monteiro, 71 ans, qualifié d’outsider.
Après avoir voté à Praia, MM. Lima et Fonséca se sont tous les deux engagés, en cas de victoire, à être "le président de tous les Capverdiens" et exhorté les électeurs à se rendre en masse aux urnes.
"Je serai un facteur de stabilité politique au Cap-Vert", a dit M. Lima, dont la candidature divise le PAICV, présidé par l’actuel Premier ministre José Maria Neves qui soutient M. Inocencio Sousa.
"Je dois collaborer avec le Premier ministre qui a été élu démocratiquement" et est l’homme fort de l’exécutif capverdien, a-t-il ajouté.
Jorge Carlos Fonseca s’est déclaré sûr de sa victoire, après un échec à la présidentielle de 2001: "Je suis confiant cette fois-ci en une victoire après les opérations de vote."
Un des enjeux du scrutin sera le vote des électeurs de la diaspora capverdienne (quelque 700.000 personnes), plus importante que la population résidente (environ 510.000 habitants).
Pour l’emporter au premier tour, la majorité absolue (50% plus une voix) est requise. Si aucun des candidats n’atteint ce score, un second tour sera organisé le 21 août, a expliqué à la presse la porte-parole de la Commission nationale des élections (CNE), Maria Joao Novais, assurant que la CNE est parée pour toute éventualité.
La proclamation des résultats définitifs est prévue "d’ici à mercredi", a indiqué Mme Novais.
Elu en 2001 et réélu en 2006, Pedro Pires n’était pas autorisé à briguer un troisième mandat par la Constitution.
Il cède le fauteuil présidentiel, renforçant l’image de modèle de démocratie de cette ex-colonie portugaise, indépendante depuis 1975 et citée comme exemple de bonne gouvernance en Afrique.
Diasporas-News — AFP