Un membre des forces de sécurité a été blessé mercredi dans l’explosion d’une voiture piégée à Mogadiscio, ont affirmé à l’AFP un responsable de la police et des témoins. Le véhicule garé sur la très fréquentée route Maka Al-Mukarama, qui mène au palais présidentiel, a explosé après avoir été repéré par les forces de sécurité qui avaient fait évacuer les alentours, selon Abidweli Said, enquêteur de la police criminelle.
« Les forces de sécurité ont déjoué un attentat à la bombe qui visait à tuer des civils innocents. Un membre des forces de sécurité qui avait fait fermer la route pour inspecter la voiture a été blessé », a-t-il déclaré.
« Nous enquêtons pour connaître la cible de l’attaque », a-t-il ajouté. Le véhicule a explosé à environ deux km du palais présidentiel.
Un témoin, Ali Muhidin, a estimé que le fait que la police ait évacué la zone avait permis d’éviter de nombreuses victimes.
« Il n’y a eu qu’une victime parce que toute la circulation dans la zone a été arrêtée par les forces de sécurité. La voiture a explosé, il y avait de la fumée et des éclats partout ».
L’attentat n’a pas été revendiqué dans l’immédiat, mais les insurgés islamistes shebab, affaiblis sur le terrain militaire, ont menacé mi-février d’intensifier leur campagne d’attentats à Mogadiscio, d’où ils se sont retirés en août sous la pression des forces de l’Union africaine et du gouvernement somalien de transition (TFG).
Le 15 mars, un kamikaze s’était fait exploser à l’intérieur du complexe ultra-sécurisé abritant le palais présidentiel, grâce à la complicité d’un employé de la présidence qui avait péri avec lui, selon les autorités somaliennes. Quatre autres personnes avaient été tuées et dix blessées.
« Les forces de sécurité ont déjoué un attentat à la bombe qui visait à tuer des civils innocents. Un membre des forces de sécurité qui avait fait fermer la route pour inspecter la voiture a été blessé », a-t-il déclaré.
« Nous enquêtons pour connaître la cible de l’attaque », a-t-il ajouté. Le véhicule a explosé à environ deux km du palais présidentiel.
Un témoin, Ali Muhidin, a estimé que le fait que la police ait évacué la zone avait permis d’éviter de nombreuses victimes.
« Il n’y a eu qu’une victime parce que toute la circulation dans la zone a été arrêtée par les forces de sécurité. La voiture a explosé, il y avait de la fumée et des éclats partout ».
L’attentat n’a pas été revendiqué dans l’immédiat, mais les insurgés islamistes shebab, affaiblis sur le terrain militaire, ont menacé mi-février d’intensifier leur campagne d’attentats à Mogadiscio, d’où ils se sont retirés en août sous la pression des forces de l’Union africaine et du gouvernement somalien de transition (TFG).
Le 15 mars, un kamikaze s’était fait exploser à l’intérieur du complexe ultra-sécurisé abritant le palais présidentiel, grâce à la complicité d’un employé de la présidence qui avait péri avec lui, selon les autorités somaliennes. Quatre autres personnes avaient été tuées et dix blessées.
AFP